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L'apologue

TD : L'apologue. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2012  •  TD  •  3 606 Mots (15 Pages)  •  1 443 Vues

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Hasselot Tanguy​07/05/2011

1ère S V

Français

 

16/20 : l'écriture d'invention est mieux réussie que la dissertation. On sent des difficultés à bien cerner l'abstraction (approximations dans la définition des termes, ce qui conduit à des a-peu-près). Peut-être aussi un peu moins de courage pour la dissertation dont vous devez revoir les principes de plus prêt pour le bac.

Très bon travail.

 

 

 

Les cinq textes de ce corpus sont des textes argumentatifs de genres littéraires différents et dont les stratégies argumentatives mises en œuvre par les auteurs divergent.

Apres avoir indiqué les genres littéraires auxquels appartiennent ces textes, nous étudierons les stratégies argumentatives mises en œuvre.

Pour cela nous avons classé les textes selon leur force de persuasion (était-ce utile ? D'autant que le mot persuader n'est pas défini) et l’impact qu’ils ont eu sur nous,  le classement allant du moins fort au plus persuasif. Ce classement (est bien subjectif a priori, pour le coup, vous vous compliquez la tache) tient compte autant de la forme que du vocabulaire employé par l’auteur.

 

 

Dans le texte d’Alain Propos sur le bonheur écrit en 1925, le genre littéraire ou plutôt le genre philosophique de ce texte est le propos.

Dans cette œuvre, Alain à l’intention de nous fournir un manuel pour être heureux. Il développe ici une partie sur l’amitié dans laquelle il nous explique en quoi l’amitié engendre la joie. Pour nous expliquer cela, Alain découpe son argumentation en quatre paragraphes. Dans le premier, il nous explique que sans amitié il n’y a pas de bonheur puisqu’il considère que la joie est un sentiment qui se transmet. Donc pour être heureux il faut être avec des gens heureux « pour que le spectacle de cette joie me fasse éprouver à mon tour une joie ».

Dans le deuxième paragraphe il nous parle de la joie et nous dit que c’est un sentiment que l’on ressent à plusieurs et qui se partage puisque un homme seul ne peut être heureux « il faut dire aussi que l’homme content, s’il est seul, oublie bientôt qu’il est content ». De plus il nous dit qu’il faut entretenir sa joie afin de toujours être heureux « je donnerai de l’exercice à ma joie comme j’en donnerai à mes jambes ».

Dans le troisième paragraphe de son texte, Alain compare à travers une métaphore la joie à un paquet de branches sèches qui s’embrasent si on approche une petite flamme. Cette métaphore permet à Alain de transmettre l’idée que si quelqu’un est joyeux alors très vite les gens autour de lui deviendront joyeux et qu’il ne faut pas grand-chose pour déclencher la joie.

Dans le dernier paragraphe Alain essaye de tirer une sorte de morale sur l’amitié et le bonheur et il nous dit que pour être soi il faut avoir des amis et que donc le bonheur passe par l’amitié «  plus on sort de soi même et plus on est soi même ; mieux ainsi on se sent vivre ».

 

Le dictionnaire philosophique de voltaire écrit en 1764 appartient au genre littéraire du dictionnaire, dans ce texte voltaire nous propose sa définition de l’amitié. Ce texte peut être mis en parallèle avec celui de Jean de La Fontaine, qui appartient au genre de l’apologue rédigé sous la forme d’une fable, qui propose lui aussi une définition de l’amitié comme morale. Dans sa définition de l’amitié, Voltaire ne cherche pas réellement à nous faire adhérer à ses idées ou du moins le cache sous le couvert d’une définition « l’amitié et le mariage de l’âme […] c’est un contrat tacite entre deux personnes sensibles et vertueuses […] que porte ce contrat entre deux âmes tendres et honnêtes ? ». Il ne cherche pas à nous persuader mais plutôt à nous convaincre de la véracité de sa définition avec des arguments logiques et un large panel d’exemples. Pour Voltaire, l’amitié est un contrat intéressé entre deux hommes vertueux avec des obligations et des devoirs, un peu comme un contrat de mariage « Les obligations en sont plus fortes et plus faibles, selon les dégrées de sensibilité et le nombre des services rendus, etc ».

Dans son texte, La Fontaine cherche à définir l’amitié à travers une sorte de parabole qu’il situe en Afrique dans laquelle un ami se réveille une nuit après avoir rêvé de que son ami était en difficulté, il se précipite donc chez lui pour voir s’il va bien. L’ami qui a été réveillé prend sa bourse et s’arme pensant que son ami l’a réveillé en pleine nuit car il a besoin de son aide. La Fontaine, par cette parabole donne sa conception de l’amitié qui est de rendre service à un ami sans condition, d’être toujours là pour aider. Il conclut en prenant à témoin le lecteur « qui d’eux aimer le mieux, que t’en semble, Lecteur ? » et nous donne sa définition de l’amitié « il cherche vos besoins au fond de votre cœur […] un songe, un rien, tout lui fait peur quand il s’agit de ceux qu’on aime ».

Contrairement à Voltaire, La Fontaine considère que l’amitié est gratuite et n’est pas en compte. (revoir la fin)

 

Le texte d’Antoine de Saint-Exupéry est un extrait du Petit prince qui a été écrit en 1943, il appartient au genre littéraire de l’apologue rédigé sous la forme d’un conte. L’extrait se situe au moment ou le petit prince et son ami le renard se séparent, mais avant leur séparation le renard dit au petit prince qu’il va lui confier un secret une fois qu’il aura été observé les roses et comprit pourquoi la sienne est unique au monde. Au lieu de chercher à convaincre le petit prince que sa rose est unique, parce que c’est celle dont il a pris soin et avec laquelle il a tissé une relation unique, il se contente de lui dire d’aller regarder les roses. Ainsi quand il va voir les fleurs, le petit prince réalise alors que la sienne est unique et réalise pourquoi elle l’est « Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée ; puisque c’est elle que j’ai mise sous globe, puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles. Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou quelque

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