LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'Appel de la forêt

Commentaire d'oeuvre : L'Appel de la forêt. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  790 Mots (4 Pages)  •  1 133 Vues

Page 1 sur 4

Andy Mikulec

L'Appel de la forêt  

Jack London

    Dans ce roman le héros principal est un chien nommé « Buck ».  Buck est né dans le confort d'une propriété californienne à Santa Clara, il est élevé dans une famille aisée dans laquelle il est bichonné par son maître le juge Miller. En pleine ruée vers l'or à la fin du XIXème siècle il est enlevé par le jardinier du juge Miller et vendu à des trafiquants de chiens de traîneau.  Il est confronté à la menace de l'homme près à tout pour trouver de l'or. Buck entama une traversée difficile jusque dans les territoires du Yukon en Alaska. Pendant cette traversée il perd son éducation pour laisser place à son instinct de chien lui assurant sa survit mais aussi le respect des autres animaux, comme des humains.  Dans ce périple il fit la rencontre de Spitz le plus fourbe de ses camarades, des chercheurs d'or Mercedes, Hal et Charles qui lui mèneront la vie dure jusqu'à avoir la chance de rencontrer John Thornton. Des différents propriétaires que Buck a pu avoir, John Thornton est celui qu'il aima le plus. Cependant il le retrouva un jour tué par les indiens Yeehats.  Malgré ce malheur, Buck sent plus que jamais l'appel de la forêt. [pic 1]

  «  Et puis, très proche des visions de cet homme chevelu, il y avait l'appel qui retentissait encore dans les profondeurs de la forêt. Il le remplissait d'une grande agitation et d'étranges désirs. Il l'amenait à ressentir une joie vague et douce, et il avait conscience d'aspirations et d'élans sauvages vers il ne savait quoi. Parfois il poursuivait l'appel au cœur de la forêt, et le recherchait comme s'il s'agissait d'une chose bien réelle ; il aboyait doucement ou sur un ton de défi, selon ce que lui dictait son humeur. Il fourrait son museau dans la mousse fraîche des bois, ou dans le sol noir où poussaient de longues herbes, et les grasses senteurs de la terre le faisaient grogner de joie ; ou bien il s’accroupissait pendant des heures, comme pour se dissimuler, derrière les troncs d'arbres abattus couverts de moisissure, les yeux et les oreilles largement ouverts à tout ce qui bougeait et bruissait près de lui. Peut-être, en restant ainsi étendu, espérait-il surprendre cet appel dont il ne pouvait saisir le sens. Mais il ignorait la raison pour laquelle il accomplissait ces diverses actions. Il était contraint de les accomplir, sans raisonner du tout à leur sujet. »    Extrait de la  page 125

     Ce qui est intéressant et le fait que j'apprécie les œuvres de Jack London c'est que ce sont avant tout des expériences qu'il a réellement vécues. Contrairement à d'autres auteurs qui s’efforcent d'imaginer un cadre vraisemblable pour captiver le lecteur. Jack London nous transporte ici dans la tête d'un chien qui n'est pas anthropomorphique comme dans les contes de La Fontaine, où les animaux parlent et agissent comme des êtres humains et où on connaît l'identité des animaux, par exemple le renard qui est rusé, ici Buck possède une personnalité complexe. Ses camarades possèdent chacun une personnalité, Spitz est fourbe, Dave est travailleur, Sol-leks est solitaire. Buck à lui une personnalité d'un chien dominant et à la fois fidèle qui détient le besoin de partir vers l'inconnu pour rejoindre ses ancêtres.  Nous ressentons au cours de ses aventures la nécessité de vagabonder avec lui et de partir vers l’inconnu. L’obsession des hommes pour la recherche de la richesse lui a provoqué une vie dure avec beaucoup de péripétie, sans cette ruée vers l'or la vie de Buck aurait été très différente. Ainsi nous remarquons que les envies de l'homme s'opposent à la nature des animaux. En outre la place de l'homme est peu présente car dans cette nature glaciale et hostile, l’homme compte moins que le chien car il a besoin de ce dernier pour survivre.  L'auteur nous invite également dans l’Alaska devenir un chien au milieu d'autres chiens. À la lecture, nous voyageons à l'époque de la ruée vers l'or, dans les paysages du Klondike qui sont décrits de manières très visuelles. Nous remarquons que à travers la vie de Buck, il y a une métaphore du monde capitaliste qui montre tout ce qu'il faut apprendre et la sélection qui intervient. [pic 2]

...

Télécharger au format  txt (4.5 Kb)   pdf (304.8 Kb)   docx (231.4 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com