Kim kipling Bouddha Jataka

Kim Kipling - étude de texte

« Jataka » est le nom donné à une collection de récits des vies antérieures de Bouddha. Comme souvent dans les textes religieux, une morale se dégage de l’histoire et celle-ci peut servir d’inspiration dans nos vies. C’est pourquoi j’ai choisi ce texte. Kipling invente une vie antérieure de Bouddha où celui-ci aurait été un éléphanteau dont la mère serait décédée, sauvé par un éléphant blessé par un anneau de fer, qu’il sauvera à son tour en l’en libérant. Nous allons étudier comment cette fable reflète la quête de la rivière par le lama.

Comme le lama dans le roman, qui recherche vainement la rivière sacrée, en faisant appel à d’autres lamas, l’éléphant cherche à se débarrasser de son anneau sans succès malgré l’aide des autres éléphants : « L’un après l’autre, à l’aide de leurs fortes trompes, ils essayèrent en vain ».

Comme Kim, l’éléphanteau est orphelin et survit comme il peut. Le lama va prendre Kim sous son aile en lui payant notamment sa scolarité et lui apprenant ses notions spirituelles fondatrices sans attendre quoi que ce soit en retour, simplement par charité. L’éléphant fait de même avec l’éléphanteau : « si je ne viens pas en aide à ce nourrisson, il périra sous nos pieds ». Kipling utilise d’ailleurs le discours direct et personnifie l’éléphant pour lui donner ces caractéristiques humaines.

Finalement, l’éléphanteau se révèle être une incarnation de Bouddha et libère l’éléphant de son anneau : « L’autre allongea sa trompe et, en un clin d’œil, détruisit l’anneau ». Kim en aidant le lama dans sa recherche de la rivière sacrée est comme une divinité mise sur le chemin du lama.

En conclusion, dans les deux histoires, l’un donne à l’autre quelque chose de vital, sans arrière-pensée et il est récompensé en retour. Kipling fait alors ressortir l’idée qui est aussi celle de Stanislas de Boufflers : « on ne récolte que ce que l’on a semé, bon ou mauvais.

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