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Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs

Commentaire de texte : Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  886 Mots (4 Pages)  •  2 925 Vues

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Kant expose dans son texte Fondements de la métaphysique des mœurs, le principe de la moralité. La conscience morale, permet à l’homme une réflexion des normes, de ses actes et des conséquences de ces derniers. La moralité est basée sur la raison, qui elle permet de distinguer le bien du mal, elle permet aussi la création et la mise en œuvre de principes tels la connaissance et l’action d’actes ou de pensées. Cette dernière permet la mise en place d’une morale du devoir. Le devoir est ce qui doit être, c’est une obligation morale, on respecte des lois que l’on s’impose à soi-même, on fait preuve de raison. Ces lois qui s’imposent librement doivent tendres vers l’universalité. Dans ce texte, coupé en trois parties, Kant exploite en premier lieu l’opinion, faire preuve de bienfaisance serait donc la moindre des choses, un acte complaisant qui donne lieu à une satisfaction personnelle à autrui et ceux même sans raison poussant à cette bienveillance (intérêt personnel, vanité). Or, Kant expose par la suite que la bienveillance n’est pas pour autant basé sur la morale, celle-ci serait dû à un acte ayant un but final personnel, vaniteux. L’auteur fini donc par exposer ce qu’est la vraie valeur morale, en explicitant le fait qu’il faut s’émanciper de toutes actions désintéressées en s’asservissant principalement du devoir. On pourrait donc ce demander en quelle mesure la valeur moral doit-on être bienveillant et à quelle limite ? Quelle place l’homme peut laisser aux sentiments dans sa pratique du devoir moral ? Nous nous pencherons en un premier temps sur la bienveillance et le devoir moral émanciper d’action intéressé d’autrui, puis nous aborderons la thèse de Kant, la moralité n’étant pas une valeur entièrement établie. Enfin, nous finirons avec la thèse adverse de l’auteur montrant le principe de valeur morale véritable.

Kant exploite le fait qu’ « être bienfaisant, quand on le peu, est un devoir », en effet être aimable avec autrui est un devoir moral que certaines personnes tendent à effectué dans un but d’une satisfaction personnel et pour autrui. Le devoir moral, règle imposé par soi à soi, se base sur la raison humaine, il faut « aider son prochain » mais dans quel but et pour quel motif ? En s’émancipant des principes vaniteux et intéressé l’homme fait son devoir de bienveillance pour, d’une part se sentir respectueux de la société, mais aussi pour atteindre un degré de satisfaction par le regard indulgent qu’autrui exprimera en retour de l’œuvre émise. La bienfaisance désintéressée c’est-à-dire basé sur l’intérêt commun s’étend à toutes personnes, elle ne doit pas être freiné par quoi que ce soit même si autrui à effectué un acte immoral. Feindre au devoir moral et à la bienveillance, car une personne à effectué un acte peu scrupuleux, reviendrait à ne pas respecter notre loi moral et donc créer un mépris de cette dernière et des convictions quasi- universelles.

La valeur morale n’est pas entièrement établie, c’est-à-dire qu’elle peut être affectée par divers inclinations que l’homme suivra. En effet Kant prétend que toute bienfaisance, malgré le devoir et le caractère attentionné de l’action, fait face à d’autres inclinations motrices de celle-ci. En effet l’ambition d’une personne à vouloir être

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