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Je vis je meurs de Louise Labé

Commentaire de texte : Je vis je meurs de Louise Labé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  648 Mots (3 Pages)  •  280 Vues

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Poème « Je vis, je meurs » de Louise Labé

poème de la Renaissance

Louise Labé surnommée « la belle cordière » du fait du métier de son époux. D’origine lyonnaise, elle a reçu une bonne éducation : latin, grec, espagnol, musique.

Elle revendique le droit des femmes à devenir écrivain.

On remarque que tout s’oppose, au point qu’elle semble perdre la raison : on y voit le pouvoir de l’amour.

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;       A
J’ai chaud extrême en endurant froidure :        B
La vie
m’est et trop molle et trop dure.        B
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.        A

Tout à un coup je ris et je larmoie,        A
Et en plaisir maint grief tourment
 j’endure ;        B
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;        B
Tout en un coup
je sèche et je verdoie.        A

Ainsi Amour inconstamment me mène ;        C
Et, quand
je pense avoir plus de douleur,        D
Sans y penser j
e me trouve hors de peine.        C

Puis, quand je crois ma joie être certaine,        C
Et être au haut de
mon désiré heur,        D
Il
me remet en mon premier malheur.D

Je relève 22 occurrences de la 1ère personne : ce qui fait beaucoup. Nous sommes bien en présence d’une poésie lyrique. Elle y parle de ses sentiments et sensations.

Description :

- 4 strophes : deux quatrains, deux tercets ; c’est un sonnet

- Les vers sont des décasyllabes

 Antithèses :

vis/meurs

brûle/noie

chaud extrême/froidure

molle/dure

ennuis/joie

ris/larmoie

plaisir/tourment

s’en va/dure

sèche/verdoie

douleur/hors de peine

je pense/sans y penser

heur(joie)/malheur

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;       A
J’ai chaud extrême en endurant froidure :        B
La vie
m’est et trop molle et trop dure.        B
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.        A

Tout à un coup je ris et je larmoie,        A
Et en
plaisir maint grief tourment j’endure ;        B
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;        B
Tout en un coup je sèche et je verdoie.        A

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