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Jacques Prévert, Barbara , commentaire

Fiche de lecture : Jacques Prévert, Barbara , commentaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Septembre 2014  •  Fiche de lecture  •  539 Mots (3 Pages)  •  1 744 Vues

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Barbara:

1-J’identifie :

Il s’agit d’un poème qui porte comme titre un prénom féminin, ici Barbara. C’est un texte porteur d’émotions liées aux sentiments et aussi à l’évocation du passé. La forme du poème est constituée de vers de longueur irrégulier, des rimes tout aussi irrégulières et d’un rythme souvent impairs, ce qui met ici, une évidente musicalité ; tout comme les nombreuses répétitions qui forment un refrain. Ce poème a été écrit par Jacques Prévert, un poète français né le 4 février 1900 et mort le 11 avril 1977, en 1946 dans le recueil de poème, Paroles, qui a eu un énorme sucés.

2-J’analyse :

Dans ce poème, on distingue trois personnes :

-un « je » qui raconte une scène dont il à été le témoin (« je t’ai croisée rue de Siam ») (vers 8) ;

-un « tu » qui désigne Barbara que le témoin ne connait pas personnellement (« Rappelle-toi Barbara ») (vers 1)

-un « il » qui désigne l’homme qui à rendez-vous avec Barbara (« un homme sous un porche s’abritait/Et il a crié ton nom ») (vers 17-18)

On remarque aussi que ce poème est constitué en deux parties :

-la première partie est à l’imparfait, et au passé composé. Le vers « Quelle connerie la guerre » (vers 38) fait la transition.

-la deuxième partie, au présent, décris la ville anéantie par la guerre. La transition utilise un niveau de langue familier.

Dans la première partie, le poète assiste à une scène de rencontre entre Barbara et l’homme. C’est un moment de bonheur communicatif qui rejaillit sur le narrateur témoin et sur la ville. Pour décrire cette scène, Jacques Prévert utilise des procédés du cinéma comme le travelling ou le panoramique et utilise des différents plans comme le plan rapproché. Puis, vient alors la rupture de la première partie qui a été provoquer par la guerre, on ne sait se que sont devenus les personnages, mais la ville, elle, a été détruite par la guerre (« Mais ce n’est plus pareil et tout est abimé ») (vers 48).

De plus, on peut dire que le thème de la pluie traverse le poème car il fonde l’unité du poème avec la vraie pluie, une pluie meurtrière et une pluie de deuil.

La pluie meurtrière est a partir des vers 40-41, puis a partir du vers 46 c’est le retour à la véritable pluie, et cette pluie est associé la tristesse et le deuil. Au vers 52-53, les nuages sont comparés par l’intermédiaire de l’adverbe « comme » et du verbe « crever » (signifie percer et mourir ici). Cette effet est analogue que au vers 38 « Quelle connerie la guerre ».

On distingue une absence de ponctuation dans le poème, cela crée un effet de fluidité au poème et ça évoque le thème de la pluie.

Ce poème se termine par le mot « rien » (avec le point final), cela donne une résonance finale très négative.

Les expressions « rappelle-toi » et « n’oublie pas » sont très souvent répétées pour évoquée une exhortation aux souvenirs qui ramène les moments heureux

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