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JOURNAL D'UN VAMPIRE EN PYJAMA, Malzieu Mathias

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Par   •  17 Décembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  1 317 Mots (6 Pages)  •  3 369 Vues

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        JOURNAL D'UN VAMPIRE EN PYJAMA est un journal intime tenu par MALZIEU Mathias. Il fut publié une première fois le 27 janvier 2016 puis une seconde fois après l'ajout d'un «CARNET DE BOARD» en septembre 2017. L'éditeur est Albin Michel et la collection Livre de poche. Cet ouvrage comporte trois cent vingt pages (pour la deuxième publication).

        MALZIEU Mathias, né à Montpellier en 1974, est un artiste français aux multiples facettes. Amateur de sensations fortes et passionné de sport, c’est dans le tennis qu’il s’est s’épanoui dans un premier temps mais suite à une grave blessure, il ne réalisera jamais son rêve de devenir tennisman professionnel. C’est ainsi qu’il se tourna vers la musique, débutant sa carrière en jouant dans les rues. En 1993, il est rejoint par trois de ses amis avec lesquels il forme le groupe de rock français Dionysos. Il en devient alors le compositeur et interprète. Il est aussi un grand amoureux de littérature et est l’auteur de plusieurs ouvrages tel que Le plus petit baiser jamais recensé ou La mécanique du cœur qu’il a lui-même adapté au cinéma. C’est à travers ses passions que MALZIEU Mathias trouve un second souffle dans la vie.

        Dans son livre, MALZIEU Mathias, atteint d'une pathologie auto-immune, nous ouvre les portes de son quotidien racontant son combat face à la maladie. À la manière d'un journal intime, il partage sa vie personnelle délivrant ses sentiments les plus profonds, ses doutes, ses angoisses, mais aussi ses moments de joie. Il nous entraîne dans son univers d'auteur, chanteur et scénariste amoureux de la vie qui lui a permis de ne jamais perdre espoir. Sa compagne et sa famille vont le soutenir et être une grande source de courage tout au long des épreuves. Et, alors qu'il se bat coûte que coûte contre sa maladie, il découvre le monde paranormal de l'hôpital avec tout ce qui le compose. 

 MALZIEU M. se sentait de plus en plus fatigué. Suite à des analyses de sang il doit immédiatement être transfusé. Après de nombreux examens, le verdict tombe, il est atteint d’une maladie aussi rare que grave qui touche la moelle osseuse : une aplasie médullaire. Cela va lui imposer de très régulières transfusions sanguines ainsi que des séjours à l’hôpital et même en chambre stérile. La question de la greffe se pose très rapidement. L’auteur comprend vite que son diagnostic vital est engagé, il ne se sent pourtant pas prêt à mourir. Il est triste, abasourdi et se sent quelqu’un d’autre, quelqu’un de faible. C'est cependant un homme courageux. En effet, tout au long de l’histoire, nous pouvons constater que l’humour est très présent dans son récit. Nous pouvons d’ailleurs le voir par le fait qu’il utilise un registre humoristique (familier également) pour s’exprimer mais aussi que dès le début de sa maladie, de par sa nécessité à recevoir du sang et son teint, constamment pâle, l’auteur s’attribue lui-même le surnom «vampire en pyjama»[1]. Cela rappelle aussi le monde de l'enfant. Ce terme ironique l’accompagnera tout au long du livre. MALZIEU M. se bat régulièrement contre Dame Oclès. Elle est l'allégorie de la mort qu'il s'est construite et qui le suit tout au long des épreuves qu'il rencontre, le menaçant de mourir à chaque instant. Il arrive cependant à garder la tête haute, ce qu’il n’aurait pu faire sans l’aide de sa famille et Rosy, sa compagne. Elle est très présente et constitue un véritable point d’appui pour lui. MALZIEU M. a aussi entretenu une relation particulière avec le personnel soignant. Il leur est extrêmement reconnaissant et se sent redevable envers eux. Il les qualifie de «super-héros»[2] par exemple ou renomme les infirmières en «nymphirmières»[3] et parle aussi très régulièrement de «l’hématologue à voix douce»[4]. Il répète souvent que tous ces gens sont porteurs d’espoirs qu’ils régulent au jour le jour. Ils le poussent également à rester positif et nous constatons que malgré tous les malheurs qu’il traverse, l’auteur parvient à être heureux. Il raconte : «J’ai été obligé de puiser dans ce qui me rend heureux : la création, la musique, l’écriture»[5] et s’est ainsi rendu compte à quel point la vie était courte et qu’elle valait la peine d’être vécue.

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