Incipit de Moderato Cantabile

Incipit Moderato Cantabile Marguerite DURAS commentaire

Moderato Cantabile est un roman paru en 1958 écrit par Marguerite DURAS (1914-1996) qui narre un meurtre dans un café et au dessus duquel Anne DESBARESDES accompagne son fils à sa leçon de piano et l'enfant refuse de jouer. Ensuite dans le café, Anne rencontre un homme qui se nomme Chauvin. Cette rencontre va les rapprocher tous les deux car ils s'ennuient.Cependant, nous allons nous intéresser à l'Incipit de Moderato Cantabile qui raconte lui une leçon de piano avec une professeur de piano avec l'enfant et sa mère en arrière plan. La problématique est la suivante : Quelle est l'image des personnages décrite par Marguerite DURAS dans son incipit Moderato Cantabile ? Nous répondrons à cette question en deux parties. Dans la première, nous verrons le personnage de l'enfant qui est perçu comme libre face aux deux dames et dans la seconde, les deux femmes autoritaires face à cet enfant désinvolte.

DURAS dans cet incipit associe l'enfant à la liberté. En effet, il n'a pas de nom qui lui est propre, son nom est générique. Mais il est tout de même associé à la liberté avec le ciel, le bateau et le monde extérieur. Les mouvements extérieurs exprime la liberté, « Une vedette passa dans le cadre de la fenêtre ouverte » (L 17) , de même il est le seul à remarquer que « le soir venait d'éclater » (L 14). Mais ce qui montre clairement que l'enfant est associé aux valeurs de liberté est illustré par l'extrait suivant : « La vedette lui passait dans le sang » (L18)

Ce sentiment de liberté engendre aussi un sentiment de rebellion qui rend l'enfant difficile. En effet, il est désobéissant. Il « resta immobile » (L3). Il y a aussi une sensation de rigidité chez l'enfant. Les répétitions des mots « immobile » (L3-4) et « ne bougea » (L10-17) renforcent cette idée. De plus, les phrases qui vont suivre illustrent l'idée que c'est un enfant réfractaire à l'autorité : « Pas un cil de l'enfant ne bougea » (L10) , « immobile, les yeux baissés » (L14) et « l'enfant ne bougea pas davantage » (L17)

L'attitude de cet enfant montre un refus d'apprendre sa leçon de piano. En effet, il est obstiné et déterminé à ne pas travailler. Il refuse les ordres donnés par sa dame de piano et Anne DESBARESDES sa mère. Les exemples suivants le prouvent : « la dame s'étonna de tant d'obstination » (L13) , « l'enfant ne recommença pas » (L45) et « je ne veux pas apprendre le piano » (L49) . Ce dernier exemple exprime clairement le refus d'apprendre chez l'enfant.

De cet extait, il parle de l'enfant comme d'un personnage libre , désobéissant et dans le refus de travail. C'est l'occasion pour DURAS de faire référence à l'éducation des enfants et à leurs réactions. Ainsi, on peut explicitement voir deux femmes autoritaires face à un jeune désinvolte. Notre seconde partie repose sur ce sujet.

Nous voyons chez cet enfant un manque d'attention face à sa leçon de piano. En effet ,il ne s'y intéresse pas et il ne « répondit pas » (L9) lorsqu'on lui pose une question. De plus, la phrase « je ne sais

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