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Illusions Perdues

Commentaire de texte : Illusions Perdues. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Septembre 2021  •  Commentaire de texte  •  446 Mots (2 Pages)  •  722 Vues

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L’incipit d’Illusions perdues est original, il se détache de ses semblables, la façon dont la

trame principale est amenée, ou plutôt n’est pas amenée, est unique, et il serait intéressant

de comprendre comment l’auteur utilise le paradoxe, les non-dits et les sous-entendus pour

débuter son œuvre. Le premier point abordé sera l’utilisation évidente d’effets de réels, le

second ; l’incipit original et inattendu par rapport à l'histoire suivante.

Les effets réels sont une méthode d’immersion du lecteur dans un monde qui ressemble au

sien. Dans ce texte, on en remarque plusieurs. Tout d’abord, l’utilisation de noms propres

connus du lecteur, tels qu’Angoulême ou Paris, qui rapprochent le texte de la réalité,

suggérant l’existence de ce qui est décrit. D’autre part, l’emploi d’un jargon (dans ce cas,

celui de l’imprimerie) avec les expressions ours, faire gémir la presse, singe, marbre… qui a

pour effet d’encore réduire la distance entre la fiction et le réel, mais aussi d’asseoir

l’omniscience du narrateur, avec un jargon qui n’est pas supposé être le sien mais qu’il

connaît de fait sur le bout des doigts.

La fonction principale de cet extrait est celle d’incipit, ou du moins elle en fait partie.

Pourtant, il ne décrit nullement la situation initiale, plantant un décor qui n’est pas celui du

Roman. Les personnages, de même, ne sont que personnages tertiaires dans la suite de

l'œuvre. Cet aspect surprenant, cassant les codes bien ancrés de la littérature aux époques

précédentes, est intéressant ; En effet, il peut être vu comme décevant, attisant la curiosité

du lecteur et mettant à l’avant-plan l’originalité du récit, pourtant décrivant des scènes

banales, sans evènements particulièrement choquants. Cela s’inscrit sûrement dans l’impact

et l’image de l’auteur, surprenant dans la normalité, rendant chef-d'œuvre des scènes

anodines du quotidien.

Enfin, le personnage s’inscrit dans une continuité particulière et propre à l’auteur, un

mini-monde, un univers indépendant, se dévoilant à mesure de lignes, de pages, de romans.

Ici, Jérôme Nicolas Séchard est intéressant de par la contradiction qu’il inspire, ne sachant

ni lire ni écrire ; n’en demeurant pas moins le patron d’une imprimerie, et auparavant un

employé stable dans cette dernière. Il est pourvu d’une “intelligence matérielle”, oxymore

dépeignant

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