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Histoire personnelle et étrange Du Quotidien

Note de Recherches : Histoire personnelle et étrange Du Quotidien. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mai 2013  •  916 Mots (4 Pages)  •  668 Vues

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Il n’était que huit heures du matin lorsque je me rendit à l’évidence, je n’était pas seul dans ma salle de bain…

Ce mercredi, et pour la première fois en trente-six années d’existence, je m’étais levé difficilement, ainsi il m’avait fallut plus de quinze minutes pour parcourir la distance qui me séparait de la douche !

L’eau coulait abondamment sur mon corps quand brusquement, une sensation de « déjà vu » s’empara de mon âme encore endormie, une de ces sensations qui vous donne l’impression que ce n’est pas la première que vous faites cette chose que vous êtes en train de faire.

Bien que tout à fait nu, pour le moins humide, je vis et de plus en plus nettement une ombre exactement en face de moi, mais de l’autre côté du rideau de la douche. Cette dernière tenait dans une main un objet que je ne pus décrire. En effet, il le brandit au dessus de sa tête, à ce moment précis je cru mourir…Ma foi, il dû se raviser et préféra sans aucuns doutes me faire lentement mijoter dans mon angoisse !

Qui était-il ? Que faisait-il un mercredi matin dans ma salle de bain ?

Ces questions ne trouvèrent dans mon humble esprit aucunes réponses qui s’avéra être exacte.

Puis soudainement, sa voix, comme sortie d’outre tombe me lança ces paroles, qui à cette heure encore, résonne dans ma tête : « tu mourras, tu vas mourir ! ».

Je n’osais répondre, le fait de l’interroger m’effrayé au plus haut point...

Prenant mon courage à deux mains, j’ouvris le rideau de la douche, ce que je vis là : je m’en souviendrai ma vie durant ; il était blond, grand, mince, je ne distinguais pas cet objet mystérieux qu’il tenait fermement dans la main droite… L’expression de son visage, bien que certainement sur le point de m’assassiner…il avait une expression, je ne sais si c’était ses yeux ou sa bouche qui me montré cette expression, une expression d’effrois, de peur.

Que devais-je faire avec ce meurtrier innocent, pour le moment. Allait-il me tuer ? Voulait-il me torturer, pour que durent mes souffrances ? Je n’espérais rien de cela, mais tout de même, un meurtrier n’est-il pas supposé tuer sa victime, et non la regarder de haut en bas, d’autant plus quand cette dernière est nue, pensais-je en frissonnant.

L’horloge sonna neuf heures du matin, je devais aller au travail ! Mais cet homme me fixait d’un œil pervers. Il était inquiétant et à la fois intriguant. Que faire sans arme, ni vêtements ? Debout dans ma douche, j’avais froid, n’osant bouger de peur d’être occis dans l’instant. De plus, n’ayant point déjeuné, la faim me gagnait.

Soudain, de sa voix rauque il me dit qu’il voulait prendre avec moi le dernier repas d’un condamné, en outre j’en conclu qu’il voulait lui aussi se restaurer. Je trouvais étrange qu’il se soit préoccupé de son estomac avant de commettre un homicide ! Ainsi, je le priais expressément de pouvoir me vêtir avant de partager avec lui ce repas qui devait être le dernier, ce qui me semblait normal ; il refusa poliment ma requête, et m’assura qu’une serviette ou un tablier ferait l’affaire. Sur ces bonnes paroles, nous partîmes en direction de la cuisine, où je mis le pain et la nourriture propice

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