LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Français: commentaire composé «Larme» de mai 1872

Fiche de lecture : Français: commentaire composé «Larme» de mai 1872. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2014  •  Fiche de lecture  •  1 520 Mots (7 Pages)  •  4 664 Vues

Page 1 sur 7

Français : commentaire composé

« Larme » de mai 1872, est le second poème du recueil de Rimbaud, Vers Nouveaux.

«Larme» est composé de vers de 11 syllabes apellées hendécasyllabes. Ce mètre inhabituel donne un indice sur le caractère unique de ce poème.

De plus, nous observons que la ponctuation ainsi que la syntaxe n’en dévoile pas beaucoup sur le message que Rimbaud souhaite apporter. Le message reste neutre.

Après lecture, nous analysons une découpe de ce poème en trois parties : la première du vers 1 à 9 qui décrit le cadre dans sa globalité; du vers 10 à 14 où nous observons un changement de ce cadre ; et du vers 15 à 16 qui termine le cadre et nous montre la frustration qui apparaît du narrateur. Ces trois parties nous serviront de plan, afin de répondre à la problématique suivante : De quelle façon le poète exprime-t-il ses sentiments ?

Dans la première partie, au vers 5 une indication sur le lieu nous ai donné : « dans cette jeune Oise ? » Il peut s’agir d’une rivière qui porte ce nom, mais aussi d’un des ruisseaux ou rivières des Ardennes qui se jettent dans l’Oise. Rimbaud veut peut-être situer ce poème dans la campagne ardennaise.

Nous observons la distance de Rimbaud. Il paraît être dans un endroit reculé et semble solitaire. Le « loin » au vers 1 indique cet éloignement. Il est non seulement loin « des oiseaux, des troupeaux » mais aussi loin de ses semblables « des villageoises » (vers 1). L’accumulation de « des » au premier vers, évoque l’absence, la solitude du narrateur. Renforcé par le « je » qui vient à la suite.

En plus d’être seul, le narrateur est difficilement accessible. Il est tout d’abord « accroupi » (vers 2) une position qui ne permet pas de le voir facilement, d’au en plus qu’il est caché par la nature qui l’entoure : « Entourée de tendres bois de noisetiers » (vers 3) ; « Par un brouillard » (vers 3-4). Toutefois, Rimbaud semble apaisé. Décrivant le bois de tendre et une après-midi de tiède et vert suppose qu’il n’est pas mécontent de sa situation.

Par la suite, nous comprenons que l’orage menace son après-midi : « Par un brouillard, d’après-midi tiède et vert » (vers 4), « Ormeaux sans voix, gazon sans fleurs, ciel couvert. » (Vers 5). La beauté ne paraît plus perceptible ; le « sans » (vers 6) appuie cette idée. La nature qui était auparavant agréable et belle, est maintenant devenue terne et froide.

Ce changement peut s’expliquer par la vision différente du narrateur, ou par un paradoxe descriptif voulu de la part du narrateur.

Dans cette première partie, nous pouvons également voir un champ lexical de boire : « je buvais » (vers 2), « Que pouvais-je boire » (vers 5), « gourde » (vers 7), « Quelque liqueur d’or, fade et qui fait suer. » (vers 8). La boisson porte une valeur symbolique, ici il cherche une boisson désagréable et décevante « fade et qui fait suer » (vers 8).

Pour détailler, nous observons que dans le premier quatrain une description physique du narrateur et de son environnement est faite, pour enchaîner dans le deuxième quatrain, à un niveau plus réflexif sur la situation. Cela permet de conclure sur le fait que le narrateur décrit lui-même la situation d’insatisfaisante. Il nous offre à travers la description de ses environs à la fois positifs et négatifs, une vue sur sa psychologie qui semble être désordonné voir, dépressive.

La seconde partie de « Larme » montre un changement. Et ce d’abord par une différence de l’emploi du temps. Nous passons de l’imparfait au passé simple. Le verbe « changea » (vers 10) accentue cette idée.

L’orage apparaît : « Puis l’orage changea le ciel, jusqu’au soir. » (vers 10). Ceci est annoncé par le « ciel couvert » au vers 6.

La description du pays paraît alors plus désagréable que la solitude du narrateur. Du « vert » et de « l’or » dans la première partie, nous passons à du « noirs » et du « bleue » dans la seconde.

Nous pouvons donc imaginer, que ce sont ces « accidents atmosphériques » qui procure chez Rimbaud un imaginaire développé, qui est ici l’orage.

Au fur et à mesure, les visions de Rimbaud se développent, et deviennent de plus en plus saugrenues.

Au début, nous pouvons voir les effets de l’orage sur le paysage : l’obscurcissement, l’inondation…

...

Télécharger au format  txt (8.9 Kb)   pdf (100.7 Kb)   docx (11.5 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com