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Flaubert Madame de Bovary, chapitre 2

Commentaire de texte : Flaubert Madame de Bovary, chapitre 2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  2 013 Mots (9 Pages)  •  672 Vues

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Flaubert En 1857 fait paraitre Madame Bovary qui deviendra le symbole du réalisme, Œuvre scandaleuse à l’époque, Flaubert gagne finalement le procès pour immoralité intenté contre son livre, et rencontre le succès. A travers ce récit il va chercher à montrer les faiblesses humaines, à travers une peinture précise de la réalité.

Au chapitre II, au cours d’un rassemblement d’agriculteurs et de propriétaires terriens, Catherine Leroux, une vieille femme, est récompensée pour avoir passé de nombreuses années dans la même ferme ; ainsi le narrateur brosse son portrait. A la suite de ce portrait nous allons nous interroger sur la véritable de ce portrait, en étudiant tout d’abord le réalisme du portrait d’une pauvre femme pour mettre ensuite en évidence son aspect symbolique.

I Un portrait réaliste de Catherine Leroux/ d’une pauvre femme

La description de cette pauvre femme est faite par le narrateur, lors de sa montée sur la scène lorsqu’elle est appelée pour recevoir sa récompense aux Comices agricole ce qui justifie alors le portrait de Catherine Leroux.. Le lecteur est alors au même niveau que la foule c’est-à-dire qu’il va suivre la description de celui-ci en même que les autres participants. Le portrait va être en organiser en deux parties la première est le portrait physique pour ensuite effectuer son portrait moral fait sur différent focalisation.

Pour rendre le récit vivant et ainsi réaliste le narrateur alterne les points vue L’extrait commence avec une focalisation externe introduite par le verbe « voir » (on vit) ce qui montre que nous aurons a faire tout d’abord à une description physique de ce que l’assemblée peut voir et donne ainsi du réalisme en plongeant le lecteur et le spectateur dans la scène. Elle se finit ensuit jusqu’à la ligne 6. Nous avons ensuite une focalisation omnisciente de la ligne 6 à 12, qui revient sur le passé de la femme avec le plus que parfait « avaient encroutées » pour justifier la saleté apercevable des mains de la femme. On remarque ainsi un antithèse « sales » et « rincées d’eau claire » qui montre une opposition entre le regard des spectateurs qui voient la saleté sur ses mains et le regard du narrateur qui sait que les mains sont propres. Par la suite se trouve un point de vue interne de la ligne 12 à 16, qui est introduit pas le verbe se voir « elle se voyait », on rentre ici dans les pensées (ses questions) de la femme et ainsi dans son regard (les drapeaux, les tambours…), on sait également comment elle se tient « immobile ». Ainsi le regard est de plus en plus aiguisé il va de l’extérieur à l’intérieur, et va même jusqu’au pensées du narrateur qui est pourtant externe. Ce qui peut éventuellement dire que ce portrait est à lire en profondeur pour essayer d’en extraire une réflexion.

La description physique de la femme débute alors avec différent point vu tout en suivant une certaine progression du regard. Le narrateur va débuter la description en décrivant son allure « petite, maintien, craintif, ratatiner ». Il aborde ensuite ses pieds avec « aux pieds de grosses galoches de bois » puis « le long des hanches » pour après arriver au « visage maigre ». Mais le narrateur va surtout se localiser sur ses mains surement car elles ont été son outil de travail et c’est pour récompenser son mérite professionnel qu’elle est invitée à monter sur l’estrade et il veut alors nous montrer qu’elle s’est usée au travail, ses mains en sont la preuve. Son apparence générale est d’emblée celle d’une femme usée par le travail. Au-delà de sa description corporel le narrateur souligne aussi les vêtement portrait par Catherine Leroux, ce qui va compléter le portrait physique. Les pieds sont chaussés de « grosses galoches de bois » où nous distinguons un contraste entre « grosses » et maigreur du personnage. Elle porte « un grand tablier bleu » ce qui montre que même lors de la cérémonie elle garde son tablier autour du visage « un béguin sans bordure ». Ainsi sa silhouette disparaît dans ses vêtements, de plus ses détails sur les vêtements montre l’importance du travail dans sa vie et sur sa simplicité, ce qui permet aussi d’établir le portrait dans un registre réaliste. Le portrait physique se poursuit par un portrait moral à la fin de l’extrait.

Le portrait psychologique début par une négation « rien de triste ou d’attendri » montrant une absence des sentiments ce qui insiste sur le pathétique Flaubert dresse alors un portrait pathétique. On peut relever que les deux noms "mutisme" et "placidité" suggère le renoncement soit l'acceptation de sa condition. L’adverbe "intérieurement effarouchée" nous renseigne sur la faite qu'elle ne montre pas sa peur et l'adjectif

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