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Fiche de lecture, je ne suis pas sortie de ma nuit, Annie Ernaux

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Par   •  29 Novembre 2017  •  Fiche de lecture  •  889 Mots (4 Pages)  •  2 699 Vues

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Présentation de l’ouvrage et de l’auteure

Le livre que j’ai étudié pour ma fiche de lecture est « Je ne suis pas sortie de ma nuit » de Annie ERNAUX. Il y a eu une première parution en 1996. De la collection Folio n°3155, il est paru le 2 Février 1999 aux éditions Gallimard.

C’est un ouvrage autobiographique, qui relate du témoignage d’Annie Ernaux qui comporte 120 pages.

Annie Ernaux est née le 1er septembre 1940 à Lillebonne. Elle passe son enfance en Normandie, à Yvetot. Elle appartient à un milieu social plutôt modeste, puisque ses parents sont ouvriers avant de devenir commerçants. Après avoir fait ses études à l’université de Rouen, elle est devenue institutrice, professeure certifiée. Elle a enseigné au début des années 70 au collège d’Evire à Annecy. Puis agrégée de lettres modernes en 1971. En 1984 elle a obtenu le prix Renaudot pour un de ses ouvrages à caractère autobiographique, « La Place ». Elle a renoncé à la fiction pour revenir sur le matériau autobiographique constitué par son enfance dans le café-épicerie parental d’Yvetot. Elle a également réalisé d’autres ouvrages : « Mémoire de fille », « La honte », « Une femme » qui parle aussi de sa mère, on y retrouve des liens avec celui-ci. Il y a encore d’autres ouvrages.

Développement

Dans ce livre, l’auteur qui est Annie Ernaux raconte sous la forme de notes autobiographiques le début de la maladie de sa mère jusqu’à son dernier souffle. Elle partage son vécut au travers d’un journal intime consacré à sa mère, sur elle, son corps, ses paroles, le lieu où elle se trouvait.

Au départ la mère d’Annie Ernaux est victime d’un grave accident de la circulation. Deux ans après elle a commencé à présenter des pertes de mémoire et des bizarreries. Au cours de l’été 1983, elle est hospitalisée suite à un malaise. Les médecins découvrent qu’elle ne s’est pas alimentée depuis des jours. Sa fille décide donc de la prendre en charge chez elle. C’est à cette période où l’auteur à commencer à noter sur des bouts de papiers des propos et des comportements de sa mère. Cependant, la mémoire de sa mère se détériore au fil des jours. Le médecin à évoquer la maladie d’Alzheimer. En février 1984, devant sa santé qui n’allait pas en s’améliorant son médecin décide de la faire transporter à l’hôpital de pontoise où elle y décèdera le 7 avril 1986.

Chaque dimanche, elle lui rendait visite, le soir elle continua d’écrire et décrire les moments partagés avec elle tout en évoque sa tristesse, sa terreur, son amour et son désarroi. Elle relate les détails et description qui paraissent anodines mais, qui ont malgré tout plus d’importance qu’on ne peut l’imaginer, car ils nous font voir les aspects de la maladie et nous rendent compte de l’état de sa mère. Petit à petit on observe un changement dans les rapports mère-fille. La mère devient une enfant, fragile ainsi que dépendante et la fille s’occupant d’elle devient une mère pour sa propre mère.

Ce petit journal est écrit sur le vif, dans la douleur et la spontanéité des émotions. La fille relate ses états d’âmes devant les dégâts causés par la maladie de sa mère. En parallèle elle raconte leurs rapports présents et passés à elles deux, se remémorant quelques souvenirs. L'auteur est souvent stupéfait de voir dans cet être malade un double d'elle-même, de se voir elle-même. Chaque mot se fait l'évocation d'un instant. Devant l’état de santé déplorable de sa mère et malgré la douleur, l’envie de voir sa mère en vie est la plus forte : « J’ai peur qu’elle meure, je la préfère folle. » (p.20)

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