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Fiche de lecture : Le métier d'homme, Alexandre JOLLIEN

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Par   •  18 Juin 2013  •  1 148 Mots (5 Pages)  •  4 845 Vues

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Sartre l'enfer c'est les autres Fiche de lecture

ALLEXANDRE JOLLIEN

Le métier d'homme

Introduction :

Alexandre Jollien est né le 26 novembre 1975.

Etranglé par son cordon ombilical, il restera dés lors handicapé moteur.

Malgré une apparence maladroite due à une athétose A.Jollien possède un esprit aiguisé qui le fera vite tombé amoureux de la philosophie.

Il obtient une licence en lettre en 1997 et décide de se mettre à l'écriture. Il publie Eloge de la faiblesse en 1999 puis Le Métier d'homme en 2002 ainsi que La construction de soi en 2006 et enfin Le philosophe nu en 2010.

Nous nous attarderons ici sur son ouvrage Le Métier d'homme. Ce texte est écrit de manière simple et se met ainsi à la porté du plus grand nombre. Alexandre Jollien nous livre ses conclusions sur le handicap, qu'il ne voit pas du tout comme faiblesse du corps ou de l'âme. Il nous explique à travers son livre, le combat quotidien contre sa condition d'homme handicapé, ses découvertes, ses craintes. Mais surtout ce livre peut être pris comme une leçon de vie par tous, en effet le ton est donné, pour Alexandre Jollien, la joie et la liberté l'emporterons toujours.

Dans ce livre Alexandre Jollien nous raconte avec émotion comment depuis sa tendre enfance, sa vie est une lutte incessante.

En effet il vie très confortablement dans son cocon familiale entouré de ses deux parents qui le soutiennent, ne le juge pas, l'aime P16 « Nous sommes ensemble.... Goûtant la vie familiale, je me trouve heureux à savourer pour un temps des charmes discrets, des joies simples. ». Selon moi il vécu l'internat comme un arrachage à ce qu'il avait de plus précieux : ses parents et la protection qu'il représentaient. P15 « Un petit garçon fixe toujours ses parents. Il donnerait tout pour que la vitre se brise et que s'arrête le véhicule de son malheur. »

Mais à l'internat il n'était pas vraiment seul, cela lui permit de faire des rencontres. Des amis avec qui il appris à partager la lutte de la vie.P17 « Non, je ne suis pas seul à partager ce sort. »

Cela nous apprend l'importance de l'union, car on voit bien que lutter seul est difficile.P21 « Devant un sort peu clément, l'union supplante la lutte. »

Selon moi c'est une manière intéressante de voir qu'à tout âges, on ne peut se passer des autres. L'homme n'est pas un être solitaire.

L'auteur nous explique ensuite comment un vieille homme malade lui fit comprendre l'importance de l'esprit et comment il est tombé en admiration devant la philosophie. P22 « La construction de l'esprit, telle serait désormais la grande affaire, la terre promise. »

Peu à peu il assume sa condition à travers la philosophie, en découvrant que la vie et la souffrance sont indissociable, et qu'en sachant cela, on peut faire de cette souffrance une force. P24 « En définitive, trop tôt avisé que la vie s'accompagne de peines, on sombre moins aisément dans le découragement. » L'auteur nous explique qu'un Homme qui ne connaît pas la peine est plus vulnérable au désespoir qu'un Homme qui à déjà surmontés des expériences douloureuses.

Puis A. Jollien nous parle longuement du regard de l'autre. Le regard qui juge, qui enferme l'infirme, le différent, dans une prison, une case dont il ne peut se soustraire. Il ecrit, avec raison selon

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