Faut-il lire les classiques ?

Faut-il lire les classiques ?

Le monde contemporain à subit moult influences pour en arriver à son état actuel. Parmis les choses qui ont et qui influencent encore notre temps, les « classiques » sont souvent citée comme référence. Nous pouvons alors nous demander s’il est nécessaire de lire les « classiques » pour comprendre et analyser notre monde. Faut-il lire les « classiques » ?

Pour répondre à cela, nous allons étudier premièrement pourquoi il faut lire les classiques, qu’est-ce qu’un « classique » et leur intérêt. Nous verrons ensuite qu’il ne faut pas se limiter uniquement aux « classique », qui sont loin de rassembler tout ce qui existe en littérature et qui ne constitue pas un choix personnel de lecture.

Un "classique", c'est une oeuvre qui appartient à la connaissance commune. Dans l’éducation, on va parler de culture commune. C'est à ça que contribuent les classiques. Il nous permette d'avoir une référence commune à une oeuvre, qui va intervenir comme référence, par exemple au cours d'une discussion, que ce soit sur un sujet sérieux ou sur un ton plus dégagé. Pour l’exemple, quand on parle d'une femme désespérée et qui pour combler un manque va se plonger dans la lecture de livre, on va peut-être penser à "Madame Bovary" de Flaubert. Quand on pense au malheur social, ne pouvons-nous pas penser à Zola ? Toutes ces oeuvres classiques constituent donc un patrimoine de référence, souvent parce qu'elles véhiculent des idées fortes ou plus simplement des situations réelles ou fictives qui nous correspondent. Les classiques sont toujours ou souvent évoqués. Cependant, touts les classiques ne sont pas littéraires et toutes les œuvres littéraires anciennes ne sont pas des classiques. Il faut noter qu’il faut faire une distinction entre le mouvement "classique" du XVIIème siècle avec le terme "classique". Ce sont deux notions distinctes. Il y a aussi une différence entre un classique de genre, prenons par exemple « Le Seigneur des Anneaux » pour la fantasy et un « classique » littéraire.

Il est a partir sa, important de lire les « classiques ». Prenons par exemple Germinal d’Emile Zola. Ce livre est classé dans la catégorie des « classiques ». Cet ouvrage constitue un témoignage important sur les conditions ouvrières, et dénonce à la manière d’une satyre sociale. Germinal est aujourd’hui facilement utilisable, par les exemples qu’il amène sur l’exploitation ouvrière. Il constitue une référence contemporaine importante, ce qui fait de lui un classique et nous ne pouvons pas dire que cet ouvrage et son auteur n’ont pas eu une influence importante sur leur siècle et que cette influence a encore des répercussions aujourd’hui. Là est l’intérêt des « classiques », le lecteur peut en effet les analyser avec le décalage du à l’époque ; il n’y a en effet aucun « classique » actuel, il faut laisser au temps et à l’Homme pour transformer une œuvre littéraire en « classique » ; et peut ainsi en constater les principaux changement depuis. L’autre intérêt qui en découle est donc la culture générale du lecteur qui va trouver en lisant le « «classique » choisis, avec les références que l’ouvrage apporte et son lot de connaissance.

Cependant, Les « classiques » ne sont pas la seule lecture possible, même si cette lecture n’est pas dénué d’intérêt, et il ne faut pas s’y limiter. Le mot « classique » ne définitif qu’une partie de la littérature, et ce serait se fermer l’accès à bien de nombreux ouvrages ne rentrant pas dans cette définition de classique littéraire. D’autres œuvres peuvent être tout aussi intéressantes, même si l’Homme et le temps ne les ont pas encore consacrés au rang de classique. Car lire simplement des « classiques », c’est effectivement lire une littérature ancienne, et donc par conséquent négligé toute la nouvelle littérature, qui fera office de classique plus tard. Il n’est pas non plus obligatoire de les lires, un « classique » constituera un apport de culture général intéressant et utile, une vision contemporaine marquante, mais le choix du lecteur peut-être de ne pas s’y intéressé.

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