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Extrait possible du roman Twilight de Meyer

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Par   •  4 Mars 2014  •  10 247 Mots (41 Pages)  •  1 170 Vues

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UN NOUVEAU VAMPIRE CHEZ LES CULLEN

Mes derniers instants étaient venus.

Au fur et à mesure que mon corps s'éteignait, je revoyais passer mes six derniers mois.

Du moment où à l'hôpital de Seattle les docteurs m'avaient affirmé que j'avais un cancer.

« Monsieur White, nous n'avons pas de bonnes nouvelles à vous annoncer ... ».

Les séances douloureuses bien qu'inutiles de chimiothérapie ou de rayons, jusqu'à ma compréhension qu'il était trop tard pour moi.

Un instant j'avais espérer, comme les autres, je m'étais dit que cela ne pouvais m'arriver.

J'avais eu tort.

J'avais senti progressivement mes forces me quitter.

Certainement le ralentissement de mes organes, ceux qui avaient été touché par la maladie.

Apparemment il ne me restait plus qu'à espérer que ce soit le cœur qui lâche le premier si je ne souhaitais pas trop de complications et de souffrances.

Quelques mois avaient affirmé les spécialistes.

Six et demi au total.

Je n'avais pas pour autant cesser de vivre, je profitais du temps libre qui me restait pour continuer à me balader sur les rives de la Push ou sur les chemins pédestres de Forks.

Respirer l'air frais me faisait oublier.

Mes copains du lycée seraient surement attristés. Ils s'en remettraient.

Le temps pour moi était venu.

J'arrêtais de marcher.

Le souffle court.

Je m'allongeai simplement sur le sable de la Push que j'avais si souvent foulé.

Je regardais le ciel et entendait le bruit des vagues.

Je sentais les ratés de mon cœur, c'était finalement lui qui avait décidé de lâcher le premier. Mais au fond tant mieux !

J'aurais voulu qu'on me sauve mais c'était pourtant impossible.

Pendant que ma respiration s'emballait, je pensais à ce vers quoi j'allais. L'inconnu.

La tête me tournait, je ne respirais plus.

Le silence.

Puis soudain une voix, jeune. Féminine.

- Tu m'entends ?

Je devinais mes yeux révulsés et mon visage blafard.

Je mourrais.

Soudainement j'eus l'impression de voler. Je volais. Mon poids avait disparu.

Était-ce ça la mort : la libération du corps avant celui de l'esprit ?

Quelque chose me fis dire que je me trompais.

J'avançais.

La femme à la jeune voix me portait.

Courrais même. Je sentais le vent me fouetter le visage.

L'odeur des pins remplaça celui de l'iode.

Le vent me fouetta le visage de plus en plus fort.

Où espérait-elle courir comme ça ?

Il était trop tard pour moi de toute façon.

Nous traversions les bois à une vitesse affolante, presque inhumaine.

Et puis le bruit de l'eau.

Des clapotis. Un ruisseau sans doute.

Ma conscience vacillait.

- Tiens bon !

Ma tête ballotait au fur et à mesure de la course.

Puis nous ralentîmes.

D'autres bruits de pas.

Des soupirs horrifiés.

- Que fais-tu là Leah ?

- Il meure !

- Et alors ?

- Tu ... vous ... devez le sauver !

- Nous ne te devons rien.

La réponse avait claquée, sèche.

- Il n'est pour rien dans notre mésentente. Tu dois le sauver.

- Je ... je ne peux pas faire ça.

- Pourquoi pas ?

- Je ne ... Carlisle et les autres ne sont pas là, je ne sais pas. Je ne pourrais pas de toute façon. Tu dois savoir que c'est récent pour moi le fait de ... enfin tu vois. Je ne pourrais pas m'arrêter.

- Si, tu peux ! Tu a plus de volonté que n'importe qui dans cette famille !

- Ne dis pas ça ! C'est faux.

- Jasper je t'en supplie, il meurt.

En effet seules quelques bribes me parvenaient de cet échange.

- Ça va être dur. Je ... je ... tu devras surement m'empêcher de le tuer.

- Tu y arriveras ! Allez Jasper dépêche-toi ! Ses forces le quittent je le sens.

- Amène-le à l'intérieur, dans le salon.

On me déposa sur une surface rembourrée. Un tapis peut-être.

- Tiens administre-lui cette morphine, elle est à Carlisle. Pour Bella ça avait marché.

Je sentais un picotement au niveau de mes avant bras. Droit et gauche.

- Recule-toi ! Je ... j'y vais !

Et puis d'un coup une immense douleur me déchira le cou.

Cette douleur liquide s'étendait à une vitesse grand V dans tout mon corps.

Chaque cellule de moi-même me brulait.

- Arrête Jasper. Ça suffit ! Jasper, stop !

La brulure

...

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