Etude du film Le Facteur

PATROIS-DETREY  

Alyssa

1ère S4[pic 1]

Introduction :

Le Facteur a pour thème principal l’amour et l’amitié dont se lie Mario pour Pablo Neruda, le poète, à qui il livre le courrier tous les jours. Mais on remarque un fond politique principalement avec le coup d’état du Chili. Notre poète et sa femme, un couple communiste en ont été exilé et se trouve aujourd’hui sur une île, l’île Noire. « Il Postino » est un film qui se déroule lors du coup d’état au Chili soit en 1973.

Il est souvent comparé au livre d’Antonio SKARMETA car le film en est directement inspiré mais j’ai décidé de le comparer avec Titanic. Les deux films étant réalisé à la même époque, on y retrouve un thème principal presque identique. En effet, les deux films mettent en scène une histoire un peu ridicule car loin de la réalité. Ils évoquent une histoire d’amour vraiment niaise puisque tout le monde sait que en réalité ce genre d’histoire d’amour

presque parfaite n’arrive que rarement.

Un enchaînement d’évènements :

Suite au coup d’état au Chili, ville ou vie l’idole de Mario, Pablo Neruda, l’homme se retrouve exilé en Italie sur l’île noire où habite notre facteur. Une chance pour notre Mario qui trouve ce travail et devient le facteur attitré de son poète préféré. Il partage son admiration sans faille pour la personne qui illumine sa vie grâce à des poèmes avec son patron, un peu plus raisonnable que lui. Il se retrouve vite ami avec celui-ci. Une amitié différente de celle avec Pablo, plus simple et moins importante aux yeux de Mario malgré un fort lien. Puis comme on dit la roue tourne et la chance aussi, le poète peut rentrer dans son pays. Un moment que j’aime beaucoup car pleins de promesses et d’émotions. Mario se réjouit d’abord pour son ami, comme je l’aurai fait, malgré une certaine tristesse il se contente d’une promesse de nouvelles régulières. Mais les nouvelles ne se faisant pas, Mario attend puis il écrira un poème avant de mourir qui sera perdu juste avant qu’il ne le récite. Au final, quand le poète revient : C’est trop tard. Mario est mort sans avoir revu l’homme qu’il a admiré tout au long de sa vie. Je n’aime pas trop cette fin trop triste à mon gout. J’ai été déçu par la mort de Mario, je m’attendais plus à celle de Pablo qui aurait été plus justifié car il n’a pas tenu ses promesses.

Le Facteur ou une histoire d’amour qui passe comme une lettre à la poste :

  [pic 2]Une histoire d’amour entre Béatrice Rousseau et Mario un peu mièvre, typique des films des années 90 mais que j’apprécie toujours. Elles me font rêver à la manière des films de notre enfance ou de ses romans à l’eau de rose que j’aime tant.

On a Mario d’un côté, un des seuls alphabètes de l’île. Mais ce personnage ne me parait pas très intelligent au contraire il a toujours l’air stupide et perdu. Parfois les prunelles du fils de pêcheur lui donnent un air rêveur et pensif comme lorsqu’il s’accoude à la fenêtre avec ce regard de chien battu que lui donne l’amour. Je lui accorde volontiers une certaine volonté car Mario ne lâche rien tant avec Pablo Neruda qu’avec la sauvageonne joueuse de billard. En effet, Je trouve que Beatrice Rousseau a un air vraiment sauvage surtout lors de la partie de billard qu’elle dispute contre Mario. Cette scène en est comique tellement celui-ci est gauche, perturbé par la joueuse ou du moins le physique de celle-ci qui s’amuse clairement de lui. J’ai aimé cette scène plus que d’autres et moins que certaines mais le coté exagéré m’a plu. En effet, je vois mal cette scène se produire en vrai, elle deviendrait vite obscène et choquerai sûrement ceux qui l’entoure comme la tante par exemple. Elle qui ne supporte déjà pas le poème ne supporterait certainement pas ça, prude qu’elle est. Celle-ci finit tout de même par accepter un mariage avec Pablo Neruda, le communiste, comme témoin alors que celle-ci est une grande croyante et n’accepte tout d’abord pas les orientations politiques de l’homme. Une orientation politique qui mettra d’ailleurs fin à la vie de Mario chose à laquelle je ne m’attendais pas dans le film. En effet Mario se retrouve entrainé dans cet élan de communisme.

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