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Est-il Vrai D'affirmer Que Dans Le Survenant (téléroman) de Germaine Guèvremont, Le Bonheur réside Dans Le Nomadisme?

Mémoire : Est-il Vrai D'affirmer Que Dans Le Survenant (téléroman) de Germaine Guèvremont, Le Bonheur réside Dans Le Nomadisme?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Janvier 2015  •  571 Mots (3 Pages)  •  2 396 Vues

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Premièrement, dans le roman de Germaine Guèvremont, le Survenant représente le nomadisme. Ce même personnage dépend grandement des sédentaires. En effet, le Survenant dépend des Beauchemin pour avoir un toit. À son arrivée dans la famille Beauchemin, il déclare : «J’aime la place. Si vous voulez me donner à coucher, à manger, et un tant soit peu de tabac par-dessus le marché, je resterai. Je vous demande rien de plus » (p.22). Étant nomade, le Survenant ne peut pas subvenir à ses besoins par lui-même, car il ne possède pas de maison. Sans avoir de toit, il est impossible de survivre toute une année au Québec. Les hivers québécois sont très vigoureux et la température pour descendre jusqu’à -20 degrés Celsius. Un humain sans maison et sans abris ne pourrait pas survivre à l’hiver. Le Survenant dépend aussi des sédentaires pour se nourrir. N’ayant pas de maison ni de travail, il ne peut pas s’acheter de nourriture pour remplir son estomac. Nous pouvons constater qu’il a faim lors de son premier repas chez les Beauchemin : «L’homme se coupa une large portion de rôti chaud, tira à lui quatre patates brunes qu’il arrosa généreusement de sauce grasse et, des yeux, chercha le pain. Amable, hâtivement, s’en taillait une tranche de deux bons doigts d’épaisseur, sans s’inquiéter de déchirer la mie » (p.20). Il se gave de nourriture comme s’il n’avait pas mangé depuis un bon moment. C’est la raison pour laquelle il offre son aide aux Beauchemin en échange d’un toit et de nourriture pour l’hiver. Favorablement pour lui, la famille accepte son offre et l’héberge pendant environ une année entière. Sans l’aide des sédentaires, le Survenant serait probablement mort de froid ou de faim. Cela n’est pas ma définition du bonheur! Le Survenant dépend également des sédentaires pour combler sa soif d’alcool. Bien évidemment, il ne pourrait pas s’approvisionner en alcool dans la nature et n’ayant pas de revenu, il ne pourrait pas s’acheter de bouteilles d’alcool. Comme le Survenant à un penchant pour l’alcool, il profite des soirées qui ont lieu au village pour boire beaucoup. Il remplit ses verres à plusieurs reprises et n’en laisse pas une goutte : « Il but une gorgée et, sans attendre que son verre fût vide, le remplit de nouveau. Par deux fois il recommença, comme par crainte d’en manquer […] Il buvait lentement et amoureusement » (p.108). Cet extrait nous démontre l’amour qu’a le Survenant pour l’alcool. Nous pouvons constater que boire de l’alcool le rend heureux. Malheureusement, l’alcool est un luxe qu’il ne pourrait pas se payer sans l’aide de ses amis sédentaires.

En conclusion, il est faux d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, le bonheur du Survenant dépend grandement des êtres sédentaires qu’il côtoie alors que ceux-ci pourraient être parfaitement heureux sans lui. Le bonheur réside plutôt dans les liens familiaux, amicaux et amoureux tissés par les sédentaires. Sans eux, le Survenant ne serait pas heureux. Il ne pourrait pas avoir d’endroit où dormir et se réchauffer, ni même de nourriture pour se remplir l’estomac. Parmi toutes les valeurs que les romans du terroir désirent prôner (agriculture, famille, langue et religion), la famille est celle qui ressort le plus du roman Le Survenant. Il nous montre que le Survenant n’arrive pas

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