Epreuve de culture générale et expression

Epreuve de culture générale et expression

        Les progrès scientifiques ont toujours fait l’objet de nombreuses interrogations, les Hommes ont des questions et se donnent, grâce à la science, un potentiel accès aux réponses. Le clonage  notamment est un sujet scientifique qui est longtemps resté très abstrait dans son avancé; de nos jours le sujet commence à s’éclaircir, cependant si nous revenons ne serait-ce que quelques années en arrière cette science était dite comme futuriste, de cette science émane la question de la déshumanisation; En quoi la question du corps naturel face au corps artificiel fascine t-elle la science?   Nous allons aujourd’hui  étudier trois documents qui abordent de façon plus ou moins réaliste ce thème. Dans ce devoir nous nous appuierons sur une affiche du « pianiste a douze doigts » tirée du film Bienvenue à Gattaca d’Andrew Niccol (datant de 1997)  ; l’ouvrage de Jean-Claude Ameisen  La mort et la sculpture du vivant   ( datant de 2007) et enfin sur le roman de Kazuo Ishiguro   Auprès de moi toujours (datant de 2006). Dans un premier temps nous verrons l’avancée scientifique en tant que prouesse puis dans un second temps nous

Nous demanderons si ces avancées ne constituent pas une déshumanisation.

        Premièrement l’avancée scientifique est une prouesse pour le monde.

En effet ces avancées amènent une amélioration de l’Homme et de ses capacités qui est évidente. Sur l’affiche du film Bienvenue à Gattaca se trouve un pianiste à douze doigts, c’est un virtuose du piano très doué dans son domaine et renommé grâce à cette faculté physique hors du commun, l’eugénisme dont cet homme a bénéficié lui a été gratifiant car de ce fait il a un talent inouï pour un instrument de musique, peut-être que ça n’aurait pas été le cas si il avait eu des gènes non modifiés par l’eugénisme; cela lui a alors rapporté une valeur de réussite dans la vie, on peut alors observer avec cet exemple que cette avancée futuriste qu’est l’eugénisme a le « pouvoir » de créer des talents, d’imposer du génie dans une personne qui sans cela aurait du être « normale » voire «  classique » , cette modification ajoute alors à cet homme aux yeux des autres une différence positive.

L’ouvrage de Jean-Claude Ameisen nous persuade que le positif est omniprésent dans le clonage, grâce à ces nouvelles techniques on découvre de nouvelles manières de créer des êtres vivants (et des humains) , il y a un renouvellement des connaissances que l’on croyait jusqu’alors acquises. De plus , le clonage utilise certes les mêmes gènes mais l’âme quant à elle diffère du corps, donc il y a une création d’un humain individualisé sentimentalement il n’y a alors pas besoin d’avoir recours à de cyborg sans âme et incertains.

De plus le clonage et l’eugénisme représentent un bénéfice conséquent à l’échelle planétaire.

Par exemple dans le roman Auprès de moi toujours  de Kazuo Ishiguro, les enfants clones sont conçus spécifiquement pour donner leurs organes , en d’autres termes les humains dits «  originaux » ont d’infimes probabilités de mourir d’une déficience puisqu’il aura toujours des organes de « secours », comme une sorte de distributeur d’organes en cas de besoin. Mis à part l’inhumanité de créer des Hommes pour exploiter leur corps , l’idée de l’humain éternel s’accroit grâce à cela.

Dans  La mort et la sculpture du vivant  Jean-Claude Ameisen présente l’individualité sentimentale , donc si la Terre venait à subir un virus dévastateur à l’échelle mondiale ou autre le clonage serait potentiellement une manière de créer des Hommes rapidement sans pour autant que ce soit des pantins sans âme.

Nous venons de voir que le clonage est en quelque sorte une prouesse pour l’Humanité puisque cela permettrait d’améliorer conséquemment les problèmes de l’être humain , de réduire les maladies dûes aux organes mais également de créer une nouvelle façon de faire naitre des individus. Nous allons maintenant nous questionner sur le fond réel de ces avancées scientifiques.

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