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En quoi les personnages de Voltaire et Rousseau sont ils antithétiques au sein d'un même mouvement philosophique ?

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Par   •  9 Novembre 2016  •  Fiche  •  2 334 Mots (10 Pages)  •  916 Vues

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TPE

En quoi les personnages de Voltaire et Rousseau sont ils antithétiques au sein d'un même mouvement philosophique ?

Intro

I. Opposition que les progrès de la société

        a) Âge d'or et de fer

        → « Mondain » +  « Discours sur les sciences et les arts »

        b) Evolution de l'Homme au sein de la société

        → « Discours sur l'inégalité » + « Dictionnaire philosophique »

        → Lettres entre Rousseau et Voltaire

II. Opposition sur les modèles politico-religieux

        a) Le déisme et la religion civique

        → « Zadig »(chapitre 2) « Candide » (Eldorado) + « Profession de foi du vicaire savoyard » « Confessions »

        b) Le despotisme éclairé et ma souveraineté populaire

        → « L'Ingénu » (chapitre VIII) + « Le contrat social » (livre II chapitre 1)

Conclu


INTRO ANNEXE

        ► Biographie Voltaire

  Voltaire, l’un des philosophes des Lumières les plus importants, a connu une vie mouvementée marquée par l’engagement au service de la liberté. Il laisse une œuvre considérable et très variée touchant à tous les domaines.

  Famille

François Marie Arouet est né le 21 novembre 1694 ; son père est notaire et conseiller du roi ; sa mère meurt alors qu’il est âgé de sept ans.Les fils Arouet recoivent la meilleure éducation possible, cependant Voltaire et son père entretiennent des rapports conflictuels, venant des différentes éducations données aux frères Arouet (Oratoriens pour l'un et Jésuites pour l'autre).

Voltaire affecte parfois de ne pas être le fils de son père, mais du chansonnier Rochebrune (sa plaisanterie sur sa bâtardise est considérée de nos jours comme le signe d'une phobie et d'une hantise qui se retrouvent dans l'attitude de Voltaire devant Dieu, père au terrible pouvoir.)

  Formation

Il est placé chez les jésuites du collège Louis-le-Grand, puis fait des études à la faculté de droit de Paris et baigne dans un environnement libertin. Aux Jésuites, Voltaire doit sa culture classique, son goût assez puriste, le souci de l'élégance et de la précision dans l'écriture, son amour du théâtre et même, en dépit d'eux, les bases de son déisme. Aux libertins du Temple, il doit

son épicurisme, son esprit plaisant et irrévérencieux, son talent dans la poésie légère.

  Début de sa carrière

À partir de 1715, il fréquente les milieux libertins et les salons littéraires, compose des écrits satiriques qui le conduisent à la Bastille. En prison, il rédige Œdipe (1717). C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire. Il continue à écrire pour le théâtre et commence une épopée, la Ligue (1723), première version de la Henriade (1728). Une altercation avec le chevalier de Rohan-Chabot lui vaut douze jours à la Bastille, puis l’exil en Angleterre (1726).

Voltaire y fait l'expérience d'une civilisation, dont il sent et veut définir ce qu'il appelle l'esprit ou le génie.

Les Letttre philosophiques sont  l'un des essais les plus réussis pour ce qui est de comprendre et donnent à comprendre le fonctionnement d'une société étrangère et le lien entre des institutions, des mœurs et une culture sous le signe de la liberté.

  Premiers succès

Rentré en France en 1728, il fait jouer son théâtre ; il triomphe avec sa pièce Zaïre (1732). Il se retire à Cirey, chez Mme du Châtelet. Les Lettres philosophiques connaissent un succès de scandale (1734), de même que le poème provocateur le Mondain (1736). Il fait pour la première fois mention de son projet d'écrire l'histoire de Louise XIV.

  Tournant de sa carrière

Il est rappelé à Paris où il est nommé historiographe du roi (1745). Parallèlement à son travail d’historien (le Siècle de Louis XIV, 1752 ; Essai sur les mœurs et l'esprit des nations, 1756), il commence à rédiger des contes satiriques (Zadig, 1748 ; Micromégas, 1752). Il accepte l’invitation de Frédéric II de Prusse et part pour Potsdam (1750). À son arrivée, Voltaire n'a plus d'illusions sur le roi-philosophe.Le souverain et l'écrivain éprouvent l'un pour l'autre un sentiment étrange et violent, mélange d'admiration, d'attachement, de défiance et de mépris.

Voltaire apprend beaucoup sur le pouvoir politique, sur la parole des rois, sur le rôle des intellectuels. Voltaire doit se justifier devant l'opinion française, et peut-être à ses propres yeux, d'être allé servir le roi de Prusse : celui-ci accable Voltaire de flatteries tout en le calomniant auprès du gouvernement français, pour lui interdire le retour en France. Le 15 mars 1753, Voltaire reçoit néanmoins le droit de quitter la Prusse.  En 1755, il s’installe en Suisse, où sera publié Candide (janvier 1759) et, enfin, dans un village français près de la frontière suisse, Ferney (décembre 1758-février 1759).

  Dernière partie de sa carrière

Devenu l’« hôte de l’Europe », il intervient dans des « affaires » (Calas, Sirven, La Barre). Il répète « Écrasons l'infâme » à ses correspondants Sone combat visant l'injustice, l'arbitraire, l'obscurantisme, la sottise, tout ce qu'il juge contraire à l'humanité et à la raison. Il poursuit son combat en faveur de la tolérance (Traité sur la tolérance, 1763 ; Dictionnaire philosophique portatif, 1764) sans toutefois abandonner le conte (l’Ingénu, 1767).

Il meurt le 30 mai 1778, en pleine gloire. Treize ans plus tard, en 1791, ses restes sont transférés solennellement au Panthéon, accompagnés par l'immense cortège des citoyens reconnaissants, lors de la première cérémonie révolutionnaire qui se déroule sans la participation du clergé. Son épitaphe porte ces mots : « Il combattit les athées et les fanatiques. Il inspira la tolérance, il réclama les droits de l'homme contre la servitude de la féodalité. Poète, historien, philosophe, il agrandit l'esprit humain, et lui apprit à être libre. »

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