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En Attendant Godot et L'étranger, Beckett

Commentaire d'oeuvre : En Attendant Godot et L'étranger, Beckett. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Septembre 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  514 Mots (3 Pages)  •  372 Vues

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En attendant Godot est une pièce de théâtre publié en 1952 écrite par Samuel Beckett, un écrivain Irlandais qui écrit en français et en anglais. Cette pièce s’inscrit dans le mouvement du théâtre de l’absurde, et fut un des plus grands succès du théâtre d’après-guerre. Cet une pièce en deux actes suit les personnages de Vladimir et Estragons, deux vagabond qui se retrouvent afin de rencontrer Godot, un homme inconnu par tous. Elle prend place dans un lieu insignifiant et relate des événements tout aussi insignifiant à travers de courts échanges répétitifs. Dans le première acte, Vladimir et Estragon passent leurs temps à perdre leurs temps en attendant ce fameux Godot. D’autres personnages font une apparition en scène telle que Pozzo et son esclave Lucky ainsi qu’un jeune garçon qui annonce que Godot ne viendra pas ce soir-là. Finalement aucun échange mène à une conclusion, car le deuxième acte se déroule en miroir, avec les même personnages n’ayant aucune recollection leurs rencontre précédente. La pièce se termine sur le jeune garçons annonçant que Godot ne sera pas présent ce soir non plus ancrant la pièce dans un cycle de l’absurde à infini.

La remarque évidente à faire afin de comparer cette pièce a l’étranger de Camus et celle de l’absurde. Tous deux pionniers de l’absurde dans leurs propre genre, Beckett et Camus mettent en évidence l’absurdité de la condition humaine, « un divorce entre l’homme et sa vie », d’après Camus. Dans les deux extraits choisis, un fil commun est la violence ainsi qu’une critique de celle-ci pour son manque d’intérêt. Cela s’expliquerais par l’ancrage dans le contexte, de la guerre en Algérie pour Camus et du traumatisme post-guerre pour Beckett. C’est ainsi que dans l’acte I de « En Attendant Godot » on retrouve les deux personnages qui discute trivialement de se pendre. Aussi surprenant que peut sembler cette approche très blasée envers la violence, cette scène ne peux empêcher de faire rire. Les personnages cherchent réellement un résonnement logique afin de se pendre et ce résonnement est tout à fait mené à travers un fils conducteurs logique, mais n’adresse jamais vraiment le but de l’action, d’où l’absurdité de la violence en premier lieu, qui n’est qu’accentué par l’échec de communication qui a lieux. Dans l’étranger, Meursault est face à face avec un arabe et à travers une lente description du soleil et de la sueur l’aveuglant, qui prend presque une ampleur épic, il décide de le tuer. Mais encore une fois il n’adressera jamais le but de son action (pointant aux faits qu’il n’y en ait pas). L’absurdité prend son apogée lorsque Meursault tire quatre coups consécutifs. Cependant, même si c’est dans l’étranger que l’acte de violence est commis, c’est la pièce de théâtre qui prend une perspective plus pessimiste, terminant par un rejet complet de l’idée et un retour à l’attente sans fin, rendant la notion de violence réellement inconséquente. Pendant que Meursault se rendra compte en fin de roman de l’absurdité de la vie, la légende raconte que Vladimir et Estragon sont encore en train d’attendre pour Godot.

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