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Emmanuel TODD Le destin des immigrés

Commentaire d'oeuvre : Emmanuel TODD Le destin des immigrés. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 442 Mots (6 Pages)  •  509 Vues

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UNIVERSITE DU QUEBEC A MONTREAL

Compte rendu critique

CORDOVAL                                    

Camille

CORC72600001

Equipe : B-3

Sujet : L’effet des politiques de l’administration Trump sur le traitement réservé aux réfugié.es traversant la frontière américano-mexicaine et sur l’évolution des normes internationales concernant le droit des réfugiés.

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FPD-1000                                                                                                              Automne 2018

BREDAULT Yann

GAREAU Jean-François

Référence de l’ouvrage :

Le destin des immigrés Assimilation et ségrégation dans les démocraties occidentales, Emmanuel TODD, Paris, Éditions du Seuil, 1994. Réédition en poche en avril 1997, Paris, Points (Éditions du Seuil), coll. Essais Publié également en allemand (1998).

Quelques mots sur l’auteur :

Emmanuel TODD, né le 16 mai 1951 à Saint-Germain-en-Laye en France est un démographe, anthropologue et essayiste français. Il a été formé à l’Institut d’études politiques de Paris et a publié un grand nombre d’essais comme par exemple La Chute finale (1976), un essai sur la décomposition de la sphère soviétique, Le Fou et le Prolétaire (1779), La Troisième planète (1983) et encore beaucoup d’autres travaux.

Il travaille essentiellement sur les thèmes de la parenté et de la famille qu’il aborde selon la démarche de l’anthropologie historique. Il associe dans ses ouvrages : technicité et hypothèses controversées qui aminent de vives critiques. En effet Emmanuel TODD a connu un début de parcours assez atypique, ses travaux ont souvent été mal accueillis par les milieux universitaires mais au contraire très appréciés du grand public.

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But de l’auteur :

L’auteur tente de répondre à différentes questions à travers son œuvre : Comment s’effectue-ou ne s’effectue pas – l’assimilation des immigrés dans les démocraties occidentales ? A quelle logique profonde obéit ce processus d’absorption culturelle et politique ?

Il propose une nouvelle analyse de la question de l’immigration en tentant de comparer quatre systèmes bien différents : celui de la France, de l’Allemagne de l’Angleterre et des Etats-Unis qui va d’ailleurs particulièrement nous intéresser dans la réponse à la problématique de notre COLLOQUE.

Globalement, Emmanuel TODD se concentre sur la perception d’une personne dite « étrangère » et son intégration dans une démocratie occidentale.

Résumé de l’ouvrage :

Après une introduction ayant pour objectif d’expliquer quelle sera sa démarche de réflexion tout au long de son ouvrage, Emmanuel TODD commence par une analyse de deux notions différentes : l’universalisme et le différentialisme. Selon lui il s’agit d’une opposition théorique. L’universalisme est l’idée selon laquelle les hommes et les peuples sont « équivalents ». Il décrit les attitudes mentales en rapport avec l’universalisme, il ne s’attarde pas sur les différences mais sur les retards. Les différentialistes pensent au contraire qu’il n’y a aucune égalité entre les différents niveaux sociaux.

Par la suite, l’auteur traite du parcours des immigrés dans les sociétés occidentales. Il analyse leur accueil qui suivant différentes étapes. La toute première génération de personnes à immigrer a tendance selon l’auteur à accroître le système anthropologique de la culture dont elle est issue. Tant dis que la deuxième, la troisième ou la quatrième génération tente de rompre avec la tradition pour s’adapter au pays dans lequel elle est désormais.

La trajectoire de l’assimilation ne semble pas meilleure si les systèmes anthropologiques d’origine et celui de leur nouveau pays ont des similitudes.

Si on prend le cas de Etats-Unis, certaines familles s’adaptent mieux et plus vite dans la structure sociale car la société américaine prône un « système de famille nucléaire inégalitaire individualiste ».

D’ailleurs l’auteur développe, l’accueil des immigrés aux Etats-Unis d’Amérique dans son chapitre 3.

Emmanuel TODD explique que dans ce pays la population vient d’une « tradition individualiste et inégalitaire » suivant le modèle anglais. Les Américains sont des êtres libres mais inégaux, les immigrés ne représentent pas selon eux, une classe sociale. Ce sont des personnes à part, ceci amène Emmanuel TODD à douter de l’universalisme américain. Selon lui « l’universalisme américain de façade sert à dissimuler un différentialisme hypocrite ». Le multiculturalisme crée par l’Amérique afin de « soigner sa pathologie latente », est malheureusement en train de se retourner contre elle, « Il risque en effet d’interdire l’assimilation des Mexicains, un problème qui pourrait un jour poser de vrais problèmes aux Etats-Unis ». Emmanuel TODD explique que les peuples « latinos » sont en train de devenir majoritaires dans certains pays des Etats-Unis et que ce n’est pas sur qu’ils fassent tous le choix de « l’assimilation ».

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