Elisabeth BadinterBADINTER

1. Avancées médicales

Durant ces dernières années, des avancées médicales ont permis aux femmes de contrôler leurs grossesses ou les douleurs durant l'accouchement (comme la pilule et la péridurale).

Élisabeth BADINTER nous parle de la pilule contraceptive, qui fait son apparition vers les années 70. Cette pilule n'est pas utilisée par toutes les femmes, certaines sont même dites anti-pilule, en effet entre 2003 et 2006 les ventes de plaquettes ont baissé de 65 à 63 millions car elles pensent que ce moyen de contraception peut être nocif pour leur organisme,22 % d'entre elles pensent qu'elle peut rendre stérile. Certaines pensent que cela peut faire grossir, ou encore que cela provoque un dérèglement hormonal et d'autres évoquent un risque de cancer. Ces dernières s'appuient sur le rapport du CIRC (Centre International de Recherche du Cancer) qui a établit un lien entre la pilule et le caner du sein, du foie et de l'utérus.

Lors d'un accouchement, les femmes sont assistées par des sages femmes qui les soutiennent moralement et qui les aident pour que tout se passe au mieux. Cependant, elles ne peuvent pas atténuer les douleurs de l'accouchement, mais vers la fin des années 70 apparaît la péridurale, qui permet un accouchement sans douleur. Comme toutes nouvelles techniques médicales, la péridurale n'est pas approuvée par toutes les femmes car selon, elles on ne ressent pas la délivrance du bébé, certaines disent même que cela grace la naissance car elle ne s'en rende pas compte et ne peuvent pas profiter de la naissance de leur enfant.

Ensuite, il y a ce que l'on appelle la fibre maternelle : qui correspond a l'instinct maternel. Elle apparaît paresseusement vers la trentaine et plus nerveusement entre 35 40 ans. La contrainte et la peur de se fermer la possibilité d'avoir des enfants poussent plus la femme a avoir des enfants que le désir réels d'en avoir. Au début des années 70 les scientifiques pensent que c'est hormonal, que les femmes sont des mammifères comme les autres dotées des mêmes hormones du maternage : l'ocytocine et la prolactine, en conséquence elles doivent avoir un lien direct avec leurs bébés. En 1981, le psychanalyste pour enfant Bruno Bettelheim répond que cette thèse est fausse puisque si les femmes avaient réellement un instinct maternel, elles n'auraient pas eu besoin de ses services.

Comme l'auteure le dit si bien dans le livre, la mère doit faire passé son bébé avant tout, même son mari, a cause notamment de l'allaitement à la demande qui a lieu jour et nuit. Lorsque l'enfant pleure, elle va immédiatement le consoler. Une femme lorsqu'elle devient mère fait tout, et organise sa vie en fonction de son enfant. Durant les premières années de sa vie, un enfant efface involontairement la vie de couple de ses parents car ils font tout pour que ce dernier trouve sa place dans ce monde.

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