Dom Juan de Molière

Dom Juan de Molière est une pièce bien souvent mitigée par les spectateurs , de nombreuses personnes considèrent cette œuvre comme une pièce classique , et d’autres comme une pièce baroque , sans oublier que le dramaturge Jean-Baptiste Molière évolue dans un mouvement littéraire du classicisme. Pour autant nous pouvons fortement nous demander si le Festin de Pierre , ou aussi Dom Juan n’est pas une pièce baroque.

En premier temps , on remarque très rapidement que les règles du classicisme ne sont pas respectées , voire bafouées , n’oublions pas que le baroque peut être représenté comme le non-respect des règles du classicisme. Une règle importante du classicisme , la règle d’unité de lieu , qui comme tout au long de la pièce n’a pas été respectée. Tout le long de la pièce , le décor change , que ce soit une forêt , la simple campagne , ou bien la maison du noble espagnol Don Juan. Parlons aussi d’une autre règle importante du classicisme , la règle de vraisemblance , qui n’a pas du tout été respectée à la fin de la pièce , lors de l’acte IV et V , présence du surnaturel par la Statue du Commandeur capable de bouger , se rendant même au dîner organisée dans la maison de Don Juan , mais aussi dans l’acte V , lorsque le Spectre viendra représenter la Mort/la Faucheuse , des actes de surnaturels bafouant complètement les règles du classicisme. Nous pouvons tout autant parler de la règle de bienséance , consistant à ne voir ni entendre aucune vulgarité ou quelconques actes choquant , fortement bafoués dès le début de la pièce de Molière , par l’hypocrisie du valet , Sganarelle , mais aussi la mort de Don Juan à la fin de la pièce. Nous pouvons aussi démontrer une exacerbation de l’amour faîtes par Don Juan par ses nombreuses tromperies et manipulations auprès des femmes , faisant totalement disparaître la règle de bienséance. Mais tout ne s’arrête pas là , Don Juan viendra dégrader aussi l’honneur et le charisme de tout noble , faisant preuve de manipulation , assumant être un libertin , considérant la femme comme des simples objets , jouets qu’il aimerait avoir pour lui , comme vu dans la scène avec les paysannes , Charlotte et Camille. ( en cours )

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