Dissertation sur le Réalisme

Le Réalisme est apparu au XIXème siècle et a permis de rassembler des écrivains et des artistes comme Balzac, Stendhal et même Courbet qui ont tous la volonté de reproduire le réel sans jamais l’idéaliser. Un critique contemporain a écrit que “Même s’il se prétend réaliste, copiste du réel, promenant son miroir le long d’un chemin, le romancier crée un monde imaginaire”. Il s’agira de se demander si les écrivains réalistes sont-ils réellement objectifs. Après avoir étudié que le Réalisme est une retranscription fidèle et minutieuse de la réalité, nous examinerons les limites du Réalisme.

La retranscription fidèle et minutieuse de la réalité est remarquée grâce à une fidélité au réel, par des objectifs précis puis avec des caractéristiques particulières.

Tout d’abord, les auteurs du Réalisme décrivent tout simplement ce qu’ils voient, ils représentent le réel tel qu’il est. La description décrit avec précision une réalité vraisemblable, par exemple, les lieux peuvent permettre de comprendre la psychologie d’un personnage. L’emploi d’un vocabulaire spécialisé permet d’expliquer précisément les choses, de même, la parole des personnages reflète les milieux sociaux. Pour les auteurs réalistes, l’art ne doit exclure aucun sujet y compris les classes sociales, “vivant au dix-neuvième siècle [...], nous nous sommes demandés si ce qu’on appelle “les basses classes” n’avait pas droit au roman ; si ce monde sous un monde, le peuple, devait rester sous le coup de l’interdit littéraire” écrivent les frères Goncourt dans la préface de Germinie Lacerteux. Les classes sont alors toutes représentées pour mieux peindre la réalité comme avec Boule de Suif de Maupassant, où les personnages enfermés dans la diligence représentent toutes les catégories sociales, l'écrivain réaliste devient le “peintre de la vie moderne” comme disait Baudelaire. Ainsi, Champfleury écrit dans Le Figaro en 1856 : “Mais qu’on ne s’y trompe pas. [...] Le romancier ne juge pas, ne condamne pas, n’absout pas. Il expose les faits.” nous comprenons donc que les auteurs du Réalisme se veulent “observateurs objectifs” de la société pour mieux nous la retranscrire dans les moindres détails. Pourtant nous approuvons sans difficulté que la réalité peut être perçue de nombreuses manières différentes, chacun vit dans sa propre réalité, selon notre milieu social, notre religion, notre éducation, nous ne percevons pas le monde de la même façon. De plus, les Réalistes sont soucieux de retranscrire fidèlement la réalité dans leurs oeuvres, alors, lors de la seconde moitié du XIXe siècle, ils s’attellent à imiter le réel et à le reproduire, ils peignent scrupuleusement les Hommes et le monde. Pour illustrer cette vision, les romanciers disposent de moyens variés. Ils peuvent faire la description détaillée et réaliste des personnages en représentant leur physionomie, en donnant des détails sur leurs états, des précisions sur leurs vêtements… Le Réalisme, par définition, est l’imitation du réel, de ce qui existe déjà, Gustave Flaubert dans Madame Bovary s’inspire clairement de faits réels. En effet, il n’a pas imaginé le fil conducteur de son récit, il s’est inspiré d’un fait divers, à la manière d’un journaliste il a mené une enquête sur le lieu réel, ceci pour l’aider à décrire au mieux les personnages auxquels il allait donner vie. Les écrivains réalistes ont une vraie volonté de copier le réel, ceci implique une grande observation et une véritable documentation. Tout comme Flaubert, Honoré de Balzac faisait lui aussi ses propres recherches pour nous offrir un roman de la plus grande exactitude comme dans Père Goriot où chaque endroit du livre est représenté dans les

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