Dissertation sur la littérature

« Cela me parait une erreur très grave de se représenter la littérature comme une espèce d’élégance superflue et gratuite. En fait c’est grâce à la littérature que se forment presque toute notre idée de la vie ; le détour par les textes conduit directement à la formation de l’homme » Jacqueline de Romully

De tout temps, la littérature a servi de réceptacle du savoir, que ce soit de l’antiquité avec les gravures et les papyrus ou avec les incunables des moines copistes du moyen-âge. La littérature a toujours servi à transporter le savoir de génération en génération. La citation de Jacqueline de Romully parle de la place de la littérature dans la « formation de l’homme », on peut définir ce terme par tout le développement mental et idéologique d’un homme. Pour elle la littérature est l’une des clés pour que l’homme se développe mentalement et idéologiquement.

Que pensez-vous de cette citation ?

Dans un premier temps nous aborderont l’aspect formateur de la littérature puis nous verront en quoi la littérature peut-elle être vue superflue et gratuite.

On peut affirmer que la littérature permet de former l’Homme du fait qu’elle offre une vision développée et réfléchie. Nous prendrons l’exemple de La ballade de Lila K de Blandine le Callet qui nous transporte dans un monde dystopique où un courant hygiéniste est poussé à son paroxysme. Dans ce roman on nous montre tous les travers que pourrait entraîner un tel courant. Et en ce fait on peut dire que la littérature forme l’homme, car par un moyen implicite, comme il est dit dans la citation dans le terme « le détour par les textes », on transcrit une réflexion poussée et travaillée. Ce qui fait réfléchir le lecteur sur les thèmes abordés dans ce roman et développe de ce fait son mental et son idéologie.

On peut aussi voir dans la littérature un moyen de développer l’esprit critiques dans le fait qu’un auteur puisse exprimer des idées desquelles le lecteur peut développer un avis contre. L’auteur Zola dans la saga des Rougon-Macquart développe la téhorie de la filiation, qui dis que lors que quelqu’un nait, il hérite des tarres des parents, c’est à dire qu’il est condamné a rester dans le même milieu sociale, qui est dans la saga de Zola, majoritérement ouvrière et pauvre, du fait que son siècle connaissent la révolutions industrielles, et condamné a héritait des vices de ses parents comme l’acloolisme ou la follie. On prendra comme exemple le personnage de Jacque Lantier de La bête humaine qui après une crise de folie, décharge la cause de ses maux sur le fait que sa mère Gervaise personnage principales de L’Assomoir était une alcolique. Un lecteur face à cette théorie pourrait peut être, acquiesser ou au contraire être contre, ne prenant pas les paroles de l’auteur universellement vraie. Dans les deux cas le lecteur se forgera un avis qui lui sera propre.

La littérature permet aussi et surtout de se découvrir d’un point de vue psychique et mentale. Dans l’autobiographie de Gaspard Proust, ou l’auteur au moyen de l’écriture décuple sa vie. Comme avec sa descrition de la nostalgie à travers les madelaines qu’il mangait pendant son enfance. Et de se fait il y a une déferlente sentimentale qui touche le lecteur. Et le lecteur touché par ces émotions développe dès lors une sentimentalité, qui lui permet de mieux se connaitre.

Pour autant on pourra trouver une certaines vacuité dans la littérature qui fera qu’on pourra la penser gratuite et superflue. Car si la littérature forge l’homme en tant qu’art, elle a aussi un rôle éstétique qui ne forge en aucun point l’Homme. Prenons le poème de Verlaine Soleil Couchant qui a travers une descrition fantastique et suréaliste décrit un crépuscule. Ce poème dans sa forme a une composition réfléchie et travaillée, mais dans le fond il n’apporte rien. Il est éxistent pour être beau rien de plus.

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