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Dissertation: Pour Baudelaire, le poète doit se faire "le peintre de la vie moderne". Que pensez-vous de cette définition de la poésie?

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Par   •  27 Avril 2014  •  1 393 Mots (6 Pages)  •  2 202 Vues

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Dissertation

SUJET: Pour Baudelaire, le poète doit se faire "le peintre de la vie moderne". Que pensez-vous de cette définition de la poésie?

Pour Beaudelaire, le poète doit se faire « le peintre de la vie morderne ». Il juge donc que les poètes ont comme devoir de décrire la vie qu'ils observent, tel que les grandes villes. Baudelaire rompt avec les romantiques, qui puisaient leur inspiration dans la nature, il décide donc de puiser son inspiration dans la modernité. Mais qu'en est-t-il des autres poètes ? Doivent-t-ils tous aller dans le sens de Baudelaire, ou bien aborder d'autres sujets suscitants d'autres émotions ? Nous allons déterminer dans un premier temps, en quoi les poètes ne devraient-t-ils s'inspiré que de la vie moderne, et dans un second temps, nous nous interesserons aux poèmes fondés sur d'autres genres, et leur importance dans la poésie.

Premièrement, les poètes sont témoins de leur époque, ils décrivent la vie moderne, tel qu'ils la voient. Ils relatent les changements bénéfiques ou négatifs dans leurs œuvres. Par exemple, dans le poème "La ville" de Verhaeren, le poète compare la ville à une pieuvre par son gigantisme et sa monstruosité, avec le relevé "c'est la ville tentaculaire". Dès le commencemement du poème, il insiste sur ce point, il la décrit comme un lieu infernal et pleine de vices. Par ailleurs, le relevé "Sa clarté se projette en lueurs jusqu'aux cieux, son gaz myriadaire en buisson d'or sattise" fait l'éloge de la ville, la décrivant comme une cité merveilleuse, lumineuse, et attirant les campagnards. Verhaeren fait alors référence à l'exode rural. Le poète africain Senghor écrivit aussi un poème de la même manière que Verhaeren, à propos d'une grande ville. Il s'agit du poème "New York", qui apparaît au départ comme une utopie avec le relevé "d'abord j'ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d'or aux jambes longues". Senghor fait référence aux grattes-ciel, un des symboles de la modernité, et des progrés techniques. Mais le poète en vient vite aux points négatifs de New York, avec les relevés "les trottoirs chauves de Manhattan" et "des coeurs artificiels payés en monnaie forte". La nature ne fait donc plus partie de la ville, ainsi que la valeur morale. Les poètes dévoilent donc le vrai visage de la ville, avec ses progrès techniques, ou encore ses foyers artistiques ou culturels qui inspirent les artistes, mais de la même manière, ils décrivent le côté sombre de la ville, la solitude dans la multitude, et l'illusion de bonheur.

Deuxièmement, les poètes cherchent la beauté là ou elle n'est pas, la poésie remet en cause non pas les critères de bauté, mais le regard que l'humain porte sur le monde. Il doit se faire le peintre de la vie moderne afin de décrire un monde pleins de beautés, afin de faire réagir les gens, et changer leur regard. Dans le receuil de poèmes de Baudelaire, "Les fleurs du mal", le poème "A une mendiante rousse" fait l'éloge d'une femme ignoré de tous, étant à la rue. Le relevé "Dont la robe par ses trous laisse voir la pauvreté et la beauté" nous le montre. Du même poète, le poème "Brumes et pluies", le relevé "Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue, endormeuses saisons! je vous aime et vous loue" Baudelaire trouve la beauté ou habituellement les gens ne la trouvent pas. Dans la période dite « moderne », l'esthétisme n'est donc plus seulement caractérisé comme ce qui est défini comme « beau », mais comme ce qui est digne d'être regardé, et qu'un autre regard peut sublimer.

Et dernièrement, pour traduire ces changements, les poètes recherchent de nouvelles techniques, tel que les vers réguliers, mais construits avec des rejets, et des contres-rejets, comme le fait Baudelaire, avec par exemple, son poème "Le cygne" ou l'on peut relever "Andromaque, je pense à vous! ce petit fleuve, Pauvre et triste miroir où jadis resplendit", étant un contre-rejet. Verhaeren, dans son poème "La ville", utilise les vers libre, qui n'ont pas de structure régulière: ni mètre, ni rimes, ni strophes. Le poète dépeint donc même la ville de façon moderne grâce à

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