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Dissertation - "La littérature doit-elle être utile?"

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Par   •  14 Février 2019  •  Dissertation  •  2 059 Mots (9 Pages)  •  939 Vues

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Français - Dissertation

        Le 5e Art, depuis les plus lointains des souvenirs de l’Homme, est et restera présent. Il est la fondation de multitudes d’autres formes d’expressions, et figure beaucoup dans notre environnement culturel d’une civilisation accomplie, prenez exemples et démonstrations à tous les siècles de l’Histoire où l’on peut trouver romans, fables, nouvelles, essais, textes religieux, polémiques, épidictiques, tragiques, de tout registre, en passant par la poésie, le théâtre, etc. Mais, avec l’apparition au cours de l’évolution de tant d’arts, il pourrait être considérée comme seul divertissement et ornement par certains aujourd’hui. Ainsi la place de la littérature, si elle est remise en question, doit peut-être demeurer incertaine pour que « les œuvres écrites dévoilant une sens esthétique  et une marque de culture » puissent se diversifier et former des genres et sous-genres. Dans la présente nous allons donc invoquer la notion d’utilité pour la marier à celle de littérature, menant à une thématique de société, philosophie et opinion. Nous nous demanderons de cette manière si la littérature que nous venons de définir, par son intention et sa forme, doit être ou non considérée et imposée comme « utile ». Pour ce faire, nous explorerons par thèse et antithèse les différents arguments et exemples concrets permettant de déterminer la place de cet élément humain : la littérature, tout d’abord, et par évidence salutaire de par le simple fait de son existence ; l’actualité, secondement, n’est pas propice à faire de la littérature une figure utile qui représenterait tout un domaine négligeable.

        L’écriture, le symbole d’humanité le plus fort : il lance l’Histoire, tout comme il lance ses inventeurs les bras ouverts à une source de réjouissance infinie, qui admet comme but premier la communication. C’est cela le pouvoir de l’écriture : l’échange et le partage. Elle permet l’avancement de centaines de milliards de populations dans tous les secteurs : son utilité est-elle discutée ? Non, pour sûr. La littérature découle de l’écriture : elle en est maître pour la seule raison qu’elle concrétise son utilisation pendant des millénaires. C’est un art qui promeut ce moyen de communication à l’esthétique voire à la transcendance émotionnelle que transmet l’auteur : souvent il ne nous diverti pas uniquement: il nous emporte dans sa vie, son univers, ses passions, son sentimental, ses perceptions, mais surtout, et -comme nous pouvons le répéter- non moins que dans chaque art à sa façon, il partage ce qu’il veut partager, il peut nous surprendre comme il nous étriperait, il nous transporte comme il nous figerait. En plus court, bien que la littérature soit un élément qui génère en notre société des conditions de production et un impact -quelque soit le niveau- dans l’économie, elle ne vaut pas moins que l’ensemble des œuvres plastiques, la musique, le cinéma, l’expression orale et toutes les autres formes de diffusion de l’âme de l’Homme. C’est un art. Un grand art puisque c’est un des premiers et certainement le plus manié. Alors pourquoi après tant de mise en exergue le remettre en question, question qui par ailleurs fait sujet de débats quant à eux bien utiles, car il permettent comme ici de rappeler les termes et définitions de si grandes entités, tout en délibérant d’une moindre certitude pourtant si claire ! Les arts sont et doivent être utiles à l’Homme, de toute nature. Ainsi, puisque c’est un débat à voix unique que nous réalisons là, le grand mot que se trouve employé pour qualifier la littérature possède un sens qui, philosophiquement et logiquement, tend vers la paradoxalité : tout ce qui est inutile ne l’est pas, puisqu’en réalité, il est utile à prouver que le reste l’est tout à fait. Aussi, en démontrant que la littérature est inutile, nous montrerions qu’autre chose, peut-être très proche, est utile.

        Mais outre ces phénomènes qui ne surgissent que grâce à un monde actuel, comment s’exprime l’utilité de la littérature par nos maîtres les auteurs, les philosophes et tous ceux qui favorisent artistiquement l’éducation littéraire de par leur implication dans le Répertoire, quelques simples exemples suffisent à plaire -nous pourrions ainsi en trouver des milliers : les ouvrages de la Bible, en premier lieu, du Coran ou de la Torah désignent à eux seuls des preuves de transmissions qui révolutionnèrent les ères, les pères et les mères, ainsi qu’ils firent taire les plus téméraires et insincères des clercs. Deuxièmement, et ceux-là ne sont souvent pas vraiment considérés comme littéraires à tort, nous pouvons mentionner les textes politiques et de loyauté, comme les Droits De l’Homme et du Citoyen, des ouvrages à idées dirigées et plus ou moins fermées comme des campagnes électorales, discours, remplis de citations et les mêmes références culturelles que l’on peut retrouver chez un auteur classique comme Montaigne, de la propagande rédigée ou de la littérature au service secret de sa majesté. En troisième, nous pouvons remercier les plus grands auteurs de leur époque qui ont donné à l’art littéraire une force et une raison valable en tout point : prenons en premier exemple L’Encyclopédie de Diderot, qui est le plus représentatif car ce grand ouvrage transmet le savoir dans un contexte particulier, mais aussi les Contes Philosophiques de Voltaire, qui sont moins explicites mais beaucoup plus caricaturaux, tout en prenant soin d’appliquer une touche artistique marquée aux récits, un autre exemple est celui de la création de l’académie française, qui est au moins la marque plus explicite de l’importance et la portance de la littérature. Et enfin, pour ne citer que cela, de la littérature au service des autres arts : les scénarios mis en images écris par des poètes (Jacques Prévert : Le Roi et l’Oiseau, Notre Dame de Paris, Les Enfants du Paradis), les petites et grandes œuvres littéraires adaptés à l’écran avec le plus grand soin et honorablement (nous pouvons penser aux succès mondiaux des romans comme Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, James Bond.

        Mais la littérature sert également à retranscrire de la manière la plus simple qu’il soit (papier, stylo → œuvre) les faits réels, soit importants, soit intéressants à romancer, pour laisser une trace, nuancer ces faits plus ou moins mauvais ou faire polémique : le travail des historiens est nettement plus aisé quand il s’agît d’analyser des textes témoins, et les enfants apprécient manifestement mieux les contes qui leur font apprendre. Ceci est naturel, la littérature est naturelle et doit persister pour le bien, le mal, le bon, le mauvais, enfin, l’utilité, seul critère de tri présent chez nous.

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