Dissertation

Conclusion de la première partie -> La jeune femme vie dans un monde de rêverie, elle va par conséquent rejeter son mari et sa fille pour se laisser guider par ses passions en espérant atteindre ce rêve et avec lui un bonheur 
Pour Emma le bonheur se trouve dans l’image parfaite que les livres font de l’amour, elle va donc chercher à atteindre cet idéal pour pouvoir être heureuse. Selon elle cet idéal se trouverait dans l’adultère et c’est ainsi qu’elle lance sa spirale basé sur la notion d’amour qui l’a mènera à la fatalité : la mort


ll) Je veux prouver que : Flaubert a donc tenu à faire d’Emma Bovary une femme mal mariée, victime de ses rêves et de l’amour. L’angle de Flaubert vis à vis de la notion d’amour prend d’autre forme : 

Mais le roman en lui même et la relation qu’entretient Emma avec ces lectures , ces histoires d’amour son elles représentatives de la satire du romantisme. Flaubert s’amuse en outre à reprendre tous les clichés de la littérature romantique ex: « Elle avait lu Paul et Virginie »
1-
- Choix de ne pas prôner le romantisme ce qui va l’emmener à travers du personnage d’Emma à se moquer de toute forme de romantisme: «  Elle écoutait les harpes sur les lacs, tous les chants de cygnes mourants, toutes les chutes de feuilles… » . 

- Le romantisme est le fil conducteur du récit c’est autour de lui que s’organise tous les rêves d’amours et les espoirs d’Emma. Ce romantisme se trouve toutefois ici malmené. 

- Présence de nombreuses répétitions , pluriels dans ce qui dépend de l’univers romantique : « troubles du coeurs » cela a accentuer le caractère lourd des interventions romantique.

- Un cycle se dessine : « Des chevaux qu’on crève à toutes les pages » Il semblerait donc que le romantisme fasse parti du passé qui est amené à recycler sans cesse ses vieux stéréotypes pour ne pas tomber dans l’oublie. 

- La pluralité de ces images à caractère « grotesque », « ridicules » contribuent à pour but de ruiner les sentiments qu’il pourrait amené à susciter et fait entrer le lecteur dans une forme de banalité 

2- Je veux prouver que Flaubert avait tout de même un lien avec le romantisme


- Flaubert lui-même éprouvé pour Élisa Schlésinger une passion romantique similaire à celle qu’Emma entretient avec ses amants, néanmoins l’auteur veut condamner cela. 
(une jeune femme qui va le marquer toute sa vie. On retrouve son influence dans L'Education sentimentale) 
« Madame Bovary c’est moi »-> identification au personnage 
- Rejet du réalisme Flaubert serait partagé entre deux courants: « On me croit épris du réel, tandis que je l'exècre ; car c'est en haine du réalisme que j'ai entrepris ce roman. » correspondance à Louise Colet avec qui il entretient une relation épistolaire.

- Gustave est un enfant du siècle, baignant dans la mélancolie romantique d’un René, le héros de Chateaubriand. Il aime donc le courant romantique puisqu’il en a été imprégné dés son plus jeune âge comme nous avons put le voir lors de la rédaction de sa biographie.


- Flaubert a été condamné à cause de Bovary pour outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes moeurs, jugé pour avoir soi-disant détérioré l’image de la femme. Perception

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