Discours Le Dictateur Charlie Chaplin

LEMAIRE

Frédéric

Charlie Chaplin , né à Londres en 1889 et mort en Suisse en 1977 est un acteur, réalisateur , scénariste, producteur et compositeur britannique qui est devenu célèbre grâce au cinéma muet, mais aussi à l’aide d’autres chef d’œuvres tel que « Le Dictateur » (The Great Dictator), film réalisé avant l’entrée des États-Unis dans la seconde guerre mondiale. Il dépeint de manière satirique la situation en Europe et plus précisément le régime nazi avec son arme qui lui est propre qui est le cinéma comique. Hitler et Mussolini sont représentés sous de fausses identités dans le film pour éviter la censure, bien que le film provoqua des problèmes bien avant même sa parution. Chaplin cherche donc à faire passer un message à tout le régime nazi et plus précisément à Hitler, ce qui fonctionna car il inspira la plupart des nord américains à suivre son idée. Il transmet aussi un message d’espoir pour lutter contre la déshumanisation

              Tout au long du film Chaplin se positionne contre le régime hitlérien avec les registres comique et burlesque  le barbier qu’incarne Chaplin apostrophe l’« espoir » et s’excuse car il refuse d’être empereur . Il y a une personnification de l’espoir qui représente le peuple et leurs attentes envers le barbier qu’ils prennent pour le dictateur. Il fait ensuite l’énumération « juifs,chrétiens,païens,blancs,noirs » en commençant bien par les principales victimes de ce régime mais il insiste sur l’égalité qu’il veut mettre en avant en passer le message que tout les humains sont égaux quelque soit leur religion ou leur couleur et que se battre pour cela est inutile. Il renforce cette idée avec « Nous ne voulons pas bâtir ni humilier personne » il utilise la 1ere personne du pluriel pour inclure les gens qui écoute son discours mais aussi les personnes qui visionnent le film.

             Au début du deuxième paragraphe, il personnifie « l’envie » lui remettant la faute dessus et l’accuse d’avoir « empoisonné l’esprit des hommes » , d’avoir « barricadé le monde avec la haine » et de les avoir fait « sombrer dans des effusions de sang ». Il utilise un vocabulaire violent et cru pour ne pas adoucir la vérité qui permet de choquer l’auditoire et donc le marquer. Il accuse ensuite « la vitesse » , « les machines » et « le savoir » de les avoir rendu ainsi et compare les Hommes à des robots, les déshumanisant permettant de justifier leurs actes et les choses dont ils sont témoins sans réagir. Il dit cependant que ces inventions rapprocheront les humains avec l’amitié , la fraternité et l’unité.Il prend ici non pas la place d’un simple défenseur de sa cause mais d’un moralisateur qui donne une véritable leçon au public. Il critique aussi le système de « torturer les faibles et d’emprisonner les innocents » , montrant l’injustice du système.

Au début du troisième paragraphe, il réutilise la 1ere personne du pluriel pour ré-inclure l’auditoire et continuer son message d’espoir incitant à ne pas désespérer mais en mettant la faute sur les défauts des humains comme «l’habileté » , « l’amertume » et « la haine ». Il proclame aussi que « les dictateurs mourront » car la mort est inévitable mais que le pouvoir survivra toujours et qu’il reviendra bientôt au peuple. Le barbier personnifiera ensuite « la liberté » qui d’après lui ne pourra pas périr tant que des hommes mourront pour elle , incitant indirectement l’auditoire à se battre pour cette liberté. Il dédie une grande partie de son discours aux soldats , les apostrophant eux aussi. Il utilise aussi l’impératif «donnez » pour leur donner un ordre mais qui n’est pas un ordre mauvais comme le ferait un dictateur , car ici c’est un conseil. Il utilise le vocabulaire de la guerre en faisant référence à ce qu’endurent les soldats sur le champ de bataille rappelant le coté pathétique de ce discours. Il réalise ensuite l’anaphore « Vous n’êtes pas des machines . Vous n’êtes pas des esclaves » pour souligner le fait qu’en obéissant aux ordres , ils se considèrent eux-mêmes comme des automates dénués d’émotions et des esclaves de la société.Pour conclure cette première partie , Chaplin va citer l’Évangile et plus particulièrement Saint-Luc , montrant que son point de vue est partagé par d’autres personnes et entre autre une voix sacrée . Il conclura cette partie en faisant un retour aux idées de peuple et de pouvoir plus tôt énoncée avec des anaphores et des énumérations de ce que le peuple peut accomplir tant qu’il est uni et qu’il se bat.

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