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Dialogue et Conception Du Bonheur

Note de Recherches : Dialogue et Conception Du Bonheur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Juin 2012  •  560 Mots (3 Pages)  •  9 240 Vues

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Dialogue et conception du bonheur

Sujet : Vous composerez un dialogue argumentatif dans lequel deux interlocuteurs défendent leur conception du bonheur. Vous veillerez à ce que chaque interlocuteur prenne en compte tour à tour les arguments de l’autre.

A : La question du bonheur est décidément bien complexe. Sur quoi le fonder ? Qu’est-ce qui nous rend heureux ?

B : Le bonheur, n’est-ce pas la satisfaction des besoins ? Je pense notamment aux besoins matériels. J’ai relu récemment une œuvre de La Bruyère, Les Caractères, qui exprime à peu près ce que je pense : c’est la matière et la fortune qui nous satisfait, la possession d’un bien être matériel. Elle nous pousse à désirer toujours plus, créant des besoins que le progrès cherche à satisfaire. Ainsi nous sommes toujours à la poursuite de quelque chose, poussés par un désir de posséder, ce qui est nécessaire à notre motivation, et notre monde progresse techniquement, se perfectionne, s’embellit. Le mouvement, toujours le mouvement, issu du désir ! Je ne crois qu’à cela..

A : Au fond, tu n’es pas trop pascaliste ! La satisfaction d’une existence paisible et simple n’est pas trop pour toi la source d’une vie heureuse ? Pourtant, il n’est pas difficile de constater que l’assouvissement des besoins matériels n’est pas tout à fait suffisante à notre nature humaine, qui est faite d’esprit et de sentiments complexes. Elle peut même conduire à un certain vide, un certain désespoir, non ? La poursuite du bonheur matériel me semble générer des névroses de possession, presque dangereuses pour la paix sociale : sans chercher très loin, pense aux violences que l’on peut observer chaque année à l’ouverture des soldes. Le progrès est peut-être source de bonheur, mais placé avant l’humanité, il asservit l’homme, et pour finir le rend malheureux, tyrannisé par ses passions ou par les autres, plus forts que lui. L’homme, c‘est un esprit et peut être même une âme. Son bonheur se situe au-delà de son corps et de sa réussite matérielle.

B : Pour ma part, je pense qu’une recherche trop attentive de l’intériorité peut conduire à la mélancolie et à un repli sur soi. Notre nature humaine est heureuse dans la réalisation, le travail collectif, l’échange d’idées, l’avenir concret de l’homme, ainsi que le désir d’un monde meilleur.

A : Ce bonheur dont tu parles et que tu réduits aux désirs matériels, , impossible à combler jamais, Pascal l’attribue à un désir d’absolu !

B : L’absolu ! Un beau mot, qui ne veut pas dire grand-chose. Nous sommes mortels, ne l’oublie pas.

A : Notre corps est mortel certes, et notre bonheur physique et matériel est effectivement très rapidement limité. Mon cœur lui rêve d’autre chose : un amour absolu, la confiance, la joie, la contemplation de ce qui est beau.

B : Mais si pour nous, le bonheur, ce n’est que le plaisir, alors…C’est madame du Châtelet qui avait des propos la dessus, je crois.

A : Oui toute la question du bonheur se résume à cela finalement : le contentement du corps ou de l’esprit et du cœur. Tout dépend dans quel ordre on met ces deux parties de nous..Personnellement je penche pour mettre le corps au service

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