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Corpus sur la conception Du Bonheur

Dissertation : Corpus sur la conception Du Bonheur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Septembre 2014  •  1 040 Mots (5 Pages)  •  2 858 Vues

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Le corpus que nous allons étudier est constitué de quatre textes argumentatifs. Le premier est un extrait de ''Pensées'' de Pascal, écrit en 1670. Le second est une fable de La Fontaine ''Le savetier et le financier'' écrite de 1668 à 1694. Le troisième texte est un extrait du conte philosophique ''Le Taureau blanc'' de Voltaire, datant de 1774. Et le quatrième texte est extrait de ''Rêveries du Promeneur solitaire'' de Rousseau, autobiographie inachevée écrite de 1776 à 1778. Nous remarquons que ces textes appartiennent au XVII et XVIII siècles et portent tous sur un même thème, le bonheur. Nous allons chercher quelles conceptions du bonheur nous proposent ces textes.

Nous remarquons que dans les textes de Pascal et de Rousseau le bonheur est liée à l'immatériel c'est à dire l'imaginaire comme la croyance ou alors la promenade au bord d'un lac. En effet, pour Pascal, tout homme cherchent à être heureux par tous les moyens ''tous les hommes recherchent d'être heureux'' (l1). C'est un désir absolu et certains vont même jusqu'à se donner la mort ''jusqu'à ceux qui vont se pendre'' (l6) ou partent en guerre ''ce qui fait que les uns vont à la guerre'' (l3). Il oppose le désir d'être heureux et cette incapacité à le devenir par le connecteur logique ''cependant'' (l7) dans le deuxième paragraphe. D'après lui il n'y a qu'un seul moyen d'accéder au bonheur ''et cependant depuis un si grand nombre d'années jamais personne, sans la foi, n'est arrivé à ce point où tous visent continuellement'' (l7-8). Le bonheur n'est accessible que par la foi en Dieu ''parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c'est-à-dire que par Dieu même'' (l15-16) c'est une métaphore qui compare Dieu et un objet infini et immuable. Pascal interpelle également le lecteur à l'aide du pronom ''nous'' qui est associé à une question rhétorique ''Qu'est ce que nous crie cette avidité et cette impuissance...'' il utilise donc une argumentation directe. Tout comme Rousseau qui utilise dès la première phrase le pronom ''je'' :''où j'ai demeuré''. Mais pour lui, sa conception du bonheur repose sur les souvenirs et la nature. Son autobiographie rappelle son séjour à l'île de Saint-Pierre où l'auteur a connu un véritable bonheur ''de toutes les habitations où j'ai demeuré (et j'en ai eu des charmantes) aucune ne m'a rendu si véritablement heureux et ne m'a laissé de si tendre regrets'' (l1-2). Il évoque le bonheur avec les termes de la vie paisible, de la nature, de l'isolement ''il est intéressant pour des contemplatifs solitaires qui aiment à s'enivrer à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles'' (l14-16) ce qui prouve bien que pour lui, le bonheur est synonyme de nature.

Puis nous remarquons qu'à travers leur texte, Voltaire et La Fontaine nous montre que le bonheur ce n'est pas la richesse

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