Le concept de bonheur de Voltaire
Analyse sectorielle : Le concept de bonheur de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Juin 2014 • Analyse sectorielle • 365 Mots (2 Pages) • 1 010 Vues
II.
Conception voltairienne du bonheur
a) Un bonheur communautaire basé sur la valeur du travail
Le bonheur selon Voltaire est basé sur le projet social d’ou l’adjectif possessif « notre jardin « se référant à « la petite société »
La plupart de personnages sont réhabilitées grâce au travail : Cunégonde devient laide perd se par quoi elle était décrite (fraîche, grasse, appétissante) à l’incipit mais ses talents de pâtissières compensent sa laideur « Cunégonde était à la vérité bien laide mais elle devint une excellent pâtissière » ; frère Giroflée trouve la rédemption dans le travail « il fut un très bon menuisier et même devint un honnête homme ». Ces derniers se reconstruisent des identités
Rejet des grandeurs par l’énumération des rois déchus, les grandeurs ne sont pas source de bonheur.
Le nom commun « jardin » représente donc un paradis terrestre possible
b) Lebonheurvoltairien:leparadisterrestre
La maxime du Vieillard « le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin » présent de vérité général, une prescription morale avec pour exemple la description d’un Eldorado miniature plus concret « deux filles », accumulation « fruit jardin », etc.
La métairie est un paradis retrouvé après l’épisode de l’illusion de l’Eldorado : c’est un Eldorado possible et réalisable. Pour voltaire le paradis est donc possible sur terre, d’ou la remise en cause de la conception religieuse du paradis après la mort.
Bonheur possible grâce au progrès, loin de l’Âge d’or, de la Nature comme nourricière.
c) Le méliorisme voltairien
Rejet de l’optimisme « Cela est bien dit », Candide n’accorde plus aucune crédibilité aux propos de Pangloss.

La pensée voltairienne du bonheur dépasse la pensée optimiste : seul Pangloss n’évolue pas. En effet l’énumération de rois déchus témoigne d’un discours ridicule, simple radotage ; comme on voit dans l’incipit du conte.
Ainsi le seul nomportrait toujours valable dans cet épilogue est celui de Pangloss toujours tout en parole, tandis que Candide contrairement à l’incipit n’est plus naïf de même pour Cunégonde qui est désormais l’aide d’ou la disparition de leurs noms allégorique
L’optimisme véhiculé à travers Pangloss est donc réduit à total échec, tandis que Candide maître de cet excipit représente le méliorisme voltairien.
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