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Deux utopies humanistes

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Par   •  20 Septembre 2014  •  657 Mots (3 Pages)  •  645 Vues

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Deux utopies humanistes

1) Une utopie est un idéal politique chimérique. On en retrouve souvent en littérature pour représenter une communauté imaginaire parfaite, un futur sans défaut.

Ce terme a été créé par Thomas More pour son livre « Utopia » où il décrit une île parfaite. Ce mot vient du grec (« ou » qui veut dire « non » et « topos » qui veut dire « lieu », un lieu qui n’existe pas).

2) Ces deux organisations sont fondées sur la vertu et le rejet des vices (par le jeu chez More et par nature chez Rabelais), la liberté car « Pour toute règle, il n’y avait que cette clause, fais ce que tu voudras » (Rabelais) et « Chacun est libre d’occuper à sa guise les heures comprises entre le travail, le sommeil et le repas » (More) et les études qui sont le loisir des Utopiens car « Chaque jour en effet des leçons accessibles à tous ont lieu » et extrêmement développés chez Rabelais où tout le monde sait « lire, écrire, chanter, jouer d’instruments de musique, parler cinq ou six langues et y composer, tant en vers qu’en prose. ».

Rabelais et More idéalisent au maximum l’être humain en le rendant intelligent, beau, libre et pure. More nous décrit un monde où le travail n’occupe que six heures de la journée de chacun et où tout le monde joue en harmonie tous les soirs ; et Rabelais nous montre des êtres parfaits, sans problèmes.

Ces auteurs nous présentent des vies où tout va bien dans le meilleur des mondes, des vies idéales.

3) L’harmonie de la vie en Utopie est montrée par le fait que les Utopiens jouent ensemble tous les soirs sans problèmes apparents, « on y fait de la musique, on se distrait en causant », l’Etat ne dirige pas beaucoup les habitants car « la seule fonction des syphograntes et de veiller que personne ne demeure inactif ». Le peuple est donc « libre, s’occupe à sa guise ».

4) Autant chez More que chez Rabelais, les hommes et les femmes se cultivent et travaillent mais les Utopiens sont plus encadrés à cause des syphograntes, élus pour « veiller (à ce) que personne ne demeure inactif », alors que la société de Rabelais permet plus de libertés.

5) Ces sociétés définissent le bien par la vertu et le mal par les vices, vision adoptée par tous depuis toujours, « un aiguillon qui les poussent toujours à la vertu et les éloigne du vice » pour Rabelais et les Utopiens jouent en montrant « comment les vices se font la guerre les uns aux autres, tandis que la concorde règne entre les vertus ».

Ils prônent aussi le travail et les études, en rejetant la paresse.

6) L’éducation selon More et Rabelais est très humaniste par son envie de la connaissance extrême pour tous comme « parler cinq ou six langues et y composer, tant en vers qu’en prose » (Rabelais), grâce à « des leçons accessibles à tous » (More), « chacun choisissant la branche d’enseignement qui convient le mieux à sa forme d’esprit » pour ouvrir son esprit.

7) More critique la répartition de l’argent dans la société de la Renaissance car, en Utopie, tout appartient à tous ; il nous montre aussi un monde sans classes sociales, où tous sont égaux, contrairement au système de la Renaissance. Enfin, il critique

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