Dans quelle mesure le regard que les personnages portent sur le monde révèle-t-il leur état d’âme ?

CORRECTION du BAC BLANC

CORPUS

Dans quelle mesure le regard que les personnages portent sur le monde révèle-t-il leur état d’âme ?

Texte A

Texte B

Texte C

Texte D

« sans songer autrement à son malheur, Fabrice fut ému et ravi par ce spectacle sublime » l.13-14 et « admirant cet horizon qui parlait à son âme » l.17

+ lexique très mélioratif (« sublime » x2, dès la ligne 1, « joli » x3, adverbes)

Point de vue interne : Fabrice à la fenêtre ; DD = pensées de Fabrice

Sensations : vue, ouïe

Antithèse voire oxymore : « les douceurs de la prison » + négation de la souffrance l.13 « sans songer … malheur » et l.19 « au lieu d’apercevoir … désagrément … aigreur »

« alors un attendrissement la saisit … disposée à n’importe quelle dévotion, pourvu qu’elle y absorbât son âme et que l’existence entière y disparut » = élan mystique.

Point de vue interne : la fenêtre, les souvenirs (« elle se rappela » l.11-12), les pensées (« elle aurait voulu » l.13)

Sensations : vue, ouïe, toucher (« tiède »)

C’est par les sensations que le lien s’établit entre paysage et sentiments, via le souvenir : « à ce tintement répété », + idée de paysage voilé, dissimulé par une sorte de brume-« vapeur » // « encens » (+ couleurs : « teinte violette // bleuâtre »)

Personnification significative de la cloche « lamentation pacifique »

« la peur d’y découvrir le corps de Lantier », « comme pour renfoncer sa douleur » = inquiétude qui ronge Gervaise

(Paratexte : fenêtre + s’inquiète) point de vue interne

Lexique péjoratif liées aux sensations : pourriture, odeurs nauséabondes, vision d’un paysage délabré, foule grouillante mi-humaine mi-bestiale. Lumière sombre : ville effrayante, mortelle.

Sensation de malaise liée à la métaphore filée de la cohue

Le narrateur contemple comme il peut un « beau matin écarlate et versatile » (personnification)

Point de vue interne P1

Verbes de perception (essentiellement regard)

Les couleurs

Association lever de soleil // vie (l.9)

Paysage en mouvement (// train)

Fabrice voit dans sa prison un lieu agréable, car à proximité de Célia. Ses sentiments le poussent à capter le beau.

Emma cherche à renouer avec les sensations passées, une exaltation liée au monde religieux afin de sortir de l’ennui présent. Paysage déclencheur de la recherche de l’émoi.

Gervaise est elle-même « noyée » par son inquiétude et voit en Paris un ennemi qui veut

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