Critique littéraire du Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo

Il s’est établi depuis quelques années une école monstrueuse de romanciers, prétendant pouvoir décrire à leur guise la nostalgie et la mélancolie. Ces malheureux ressentent un besoin d’exprimer leurs sentiments à travers notamment la fameuse passion amoureuse qui souvent se transforme en une passion désastreuse.

Dans Le Dernier Jour D’un Condamné l’enfermement du prisonnier est bien évidemment une torture pour celui-ci, et l’est particulièrement au niveau psychologique. Mais ce livre est aussi une vrai torture mentale à lire, qui implore la pitié du lecteur pour qu’il lui plaise. Cette stratégie n’est pas sotte. Cependant dans des oeuvres comme La Fortune des Rongons d’Emile Zola, exposant la société française en pleine mutation avec une précision presque scientifique, est en parallèle, un fait bien plus intéressant qu’une condamnation à mort.

Certaines oeuvres comme Le Rouge et le Noir, Mademoiselle de Maupin ou La Mare au Diable et bien d’autres, tendent à glorifier le rêve, l’imagination et l’amour ce qui prouve bien que celles-ci semblent similaires

Je tiens à dire que l’idée d’exposer ses sentiments et ses ressentis dans un livre n’est pas un si mauvais projet mais c’est dans la réalisation que cela fait défaut , ce qui rend notamment le roman ennuyeux, lassant, fade et sans intérêt. Il serait intéressant de le corriger afin que cette oeuvre ne soit plus un heurt à la Littérature Française.

Nous, écrivains, recherchons avant tout à ce qu’un livre plaise. Mais à la lecture de ce roman, on perçoit juste un pitoyable représentant de ce soi-disant romantisme.

Alors oui, ces oeuvres sont en effet désastreuses, à tel point que l’on peut les classer dans une catégorie nommé romantique, équivalent à une déjection toxique… Néanmoins j’honore le travail fourni pour essayer de créer un écrit qui a pour objectif, de remplir ce rôle difficile.

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