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Crise du sujet lyrique

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Par   •  21 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 862 Mots (8 Pages)  •  842 Vues

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Introduction

- poème en prose : expression oxymore car au départ la poésie est en vers classiques codées

- Baudelaire fait preuve d’originalité et lance réellement les poèmes en prose, accompagné pas Aloysius Bertrand qui y a aussi contribué

- qui parle ? le locuteur poète A qui ? destinataire externe : le lecteur

- pour Baudelaire, « la modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. »

I- Crise du sujet lyrique

1. Volonté de faire concurrence à la peinture

- champ lexical du Désir qui encadre tout le poème « je brûle v29 « le Désir de mourir »

- « Désir » (majuscule) : titre allégorique qui montre ambition forcenée poète d’égaler peintre

- Désir de peindre=potentialité qui doit devenir réalité pour éviter échec=>défi poète à poésie

- vieux rêve Horace (poète latin) : célèbre formule « Ut pictura poesis » (poésie = peinture)

- on retrouve rêve poète = être supérieur au peintre dans portrait qu’il fait de l’être humain

- portrait supérieur en intensité à celui du peintre = défi à la raison

- dans les strophes 4 et 5 : il tente l’impossible = rendre permanent ce qui est fugitif

- ambition de Baudelaire est de saisir la fugitive beauté (matérialisée dans À une passante)

- hyperbole «explosion dans les ténèbres» entreprise périlleuse : restituer beauté hors commun

- «non pas..» redouble phrase précédente: approfondit opposition = ce que la beauté n’est pas

- métaphores « lune paisible est discrète » reprend « lune blanche des idylles »

- qualificatifs positifs : « paisible » « discrète » « pure »

- partie positive (=domaine peinture) moins longue que négative (= domaine poésie)

2. Nouvelle vision de la femme

- décalage de la beauté par rapport à la norme => Baudelaire : « le beau est toujours bizarre »

- Série de champs sémantiques sui renvoient à l’obscurité « noir »v8 « antre »v9 « ténèbre »

- opposé à blanc/pureté : retrouve esthétique de Baudelaire pour sombre, pour beauté métissée

- lien antre le noir et les effets = corrélation « surprenante » (qualificatif comportemental)

- nouvelle métaphore pour désigner la femme : la lune => renvoie coté lunatique de la femme

- « elle fait penser à » rapproche 2 réalités totalement différentes (l’une = exemple soleil noir)

- nouveau type de femme fatale = perverse, noire intérieur aussi car yeux sont miroirs de âme

- « explosion dans les ténèbres » oxymore + explication de la périphrase : profondeur inquiétante/destructrice du regard où va se perdre contemplation du poète: sombre dans néant

- « front » élément fondamental chez Baudelaire (dans La vie antérieure on le lui rafraîchit)

- la femme est présentée à travers son front comme un être de caractère = diane chasseresse

- le coté mortifère de la femme transparaît + elle est à la fois divine et animale

- tout la strophe 5 est explication des visages inquiétants = « bouche » rire de façon satanique

- « fleur éclose dans le terrain volcanique » périphrase qui renvoie aux Fleurs du mal

- idéal des Fleurs du mal « aller au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau »

- idéal de la femme fardée pour Baudelaire = maquillage de prostituées => Jeanne Duval

- la beauté féminine réalise l’idéal des Fleurs du mal

MAIS : attention « miracle » beauté exceptionnelle, pas ordinaire qui se produit pas toujours

3. Ambivalence du désir chez l’artiste

- v1 antithèse traduit philosophie/esthétique Baudelaire: homme malheureux ? artiste heureux

- désir = forme spleen pour homme (il le fait souffrir) // désir = forme motivation pour artiste

- c’est la contradiction fondamentale de Baudelaire qui se considère comme l’un est l’autre

- ivresse du mal dont aime s’enivrer Baudelaire

- «derrière le voyageur emporté par la nuit» expression ambiguë dont on ne sait pas qui elle désigne : le poète? l’amant? l’entreprise poétique? (cf. «le voyage au bout de la nuit» Céline)

- fin montre 2 types femmes de Baudelaire: femme dominatrice et femme du portrait

- 2ème fait encore 1 fois référence à «invitation au voyage» cette fois non ambigu: poète a vu belle chose (=spectateur) est voyageur emporté dans nuit = vrai amour entraîne désir mourir

- lentement : si on meurt d’amour alors mieux vaut lentement pour savourer avant disparaître

- si on veut vivre le grand amour alors il faut disparaître après (jouissance = petite mort

- réalisation du Désir du titre : parti du désir peindre « hérétique » au désir mourir « moral »

- l’artiste est attiré à la fois par la créature

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