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Corpus théâtral

Commentaire de texte : Corpus théâtral. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  1 309 Mots (6 Pages)  •  2 019 Vues

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Margaux                                                                                   23 janvier2016

Leygnac

1ère stmg2

Devoir maison : corpus

p.222 à 225

Note :

         /20

        Ce corpus est composé des trois scènes d’expositions des œuvres suivantes datant de la deuxième moitié du XIX ème siècle. Marquant les débuts du mouvement romantique, le texte A,  « Les Caprices de Marianne » d’Alfred de Musset,  paru en 1833, expose les dialogues entre Coelio et Ciuta, ainsi qu’entre le mari de Marianne, Claudio et son serviteur Tibia.  Symbole du théâtre de l’absurde, s le texte B, « Embrassons-nous, Folleville ! »  d’E. Labiche et d’A. Lefranc, de 1850, s’ouvre sur un monologue présentant le malaise de Folleville par rapport au marquis de Manicamp, et le quiproquo qui s’en suit. Au crépuscule de l’époque romantique et se référant aussi au théâtre de comique, le texte C, « Ubu Roi » d’Alfred Jarry, de 1888, traduit l’échange entre les époux Ubu, et les efforts de persuasion de la mère Ubu pour faire adhérer son mari à son projet ambitieux d’en faire le nouveau roi de Pologne et de tous les avantages qu’il pourrait en tirer.  

        

  1. Décrivez les principaux procédés utilisés par les auteurs pour commencer leur pièce dans ces trois scènes 1 et dites quels sont ceux qui vous semblent les plus efficaces pour intéresser le lecteur ou le spectateur. Justifiez votre choix.
  2. Montrez que ces scènes ont pour principale fonction d’informer le lecteur ou le spectateur de l’action principale de l’œuvre.

Dans le texte C, la première réplique interpelle le lecteur : « Merdre !». D’autres expressions appartenant au même niveau de langue familier viennent renforcer l’effet comique du texte : « cul », « bougre de merdre » ou encore « vrout ».  Il s’agit soit de faire rire le spectateur ou le lecteur, soit de l’offusquer. Ces derniers sont aussi tenus en haleine par l’emploi de répliques brèves et de différents types de phrases, qui impriment un rythme soutenu à cet échange parfois violent en paroles entre les époux Ubu :

  • Des phrases exclamatives : «Que ne vous assom’je, Mère Ubu ! »…
  • Des phrases interrogatives : « N’ai-je pas un cul comme les autres ? »…  
  • Des répliques telles que : « Tu es si bête ! »…

A travers lesdits procédés de cette scène d’exposition, l’intérêt du lecteur peut être donc susciter par la suite donnée à la joute verbale entre les Ubu.

Dans le texte B, la didascalie d’ouverture prépare le spectateur à l’atmosphère de la pièce en lui décrivant les éléments du décor. Le monologue bref de Folleville nous dévoile le dilemme auquel est confronté ce dernier par rapport à Manicamp : « votre fille n’est pas mon fait, cherchez un autre gendre… ». Le rythme parfois saccadé de certaines phrases engendre des interrogations de la part du lecteur quant à la manière dont Folleville va pouvoir résoudre cette situation des plus délicates : « Alors j’hésite, je remets au lendemain, les jours se passent, et, si ça continue, je me trouverai marier sans m’en apercevoir… ». De plus, le dialogue ubuesque entre Manicamp et Folleville qui suit nous laisse entrevoir les difficultés de Folleville à se tirer de ce mauvais pas. Le comique de situation prend alors sens : « appelez-moi beau-père », « je vous écoute mon gendre », « son gendre »…

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