Corpus sur le théâtre:

Objet d'étude: Le théâtre, texte et représentation.

Première partie, le corpus :

Dans le premier texte d'Alfred Jarry, Ubu roi est une pièce de théâtre appartenant au cycle d'Ubu, publiée le 25 avril 1896 dans Le livre d'Art. Il s'agit de la première pièce du cycle d’Ubu. Cette pièce est considérée comme une création ouvrant une nouvelle voie, une nouvelle vision du mouvement surréaliste et du théâtre de l'absurde. Jarry y mêle provocation, farce, parodie et humour. Dans le second texte d'Albert Camus, Caligula est une pièce de théâtre en 4 actes, et publiée pour la première fois en mai 1944 Elle fait partie d'un roman et d'un essaie, qu'il a appelé le « cycle de l'absurde ». Elle met en scène Caligula, empereur romain tyrannique qui agit avec démesure, en quête de l'impossible. Dans le troisième texte d'Eugène Ionesco, Le roi se meurt est une pièce qui fait ressortir une farce tragique et comique qui tente d'exorciser l'angoisse de la mort. Jamais agonie n'aura été aussi jubilatoire. Nul mieux que Ionesco n'a évoqué avec tant de lucidité, Dieu, la vieillesse, la maladie, la mort. Ionesco imagine un univers insolite dans lequel évolue des êtres fictifs, dont son double qu'il manipule, observe à distance, expose au rire ou à la pitié à l'épreuve de la mort.

Les similitudes qui rapprochent les rois dans les texte 1 et 2 de Jarry et de Camus sont qu'ils sont tous les deux des tyrans, l'un un tyran Sanguinaire (le roi Ubu) et l'autre un tyran un pouvoir absolu (Caligula). Ils sont tous les deux des assassins, des usurpateurs, ils sont cruels, cynique, odieux, ils ne respectent rien, ce sont des provocateurs ironiques, injuste, fières d'eux. Dans le texte 1, Ubu Roi, nous pouvons dire que ce roi Ubu est un tyran Sanguinaire, cruel " je vais faire exécuter tous les Nobles et ainsi j'aurais tous les biens vacants." (ligne 22-23), injuste "je m'enrichis. Je vais faire MA liste de MES bien." (ligne 12) , assassin "je vais faire exécuter tous les nobles" (ligne 22), qui terrorise son peuple avec ses pressure financière. C'est un provocateur ironique "Eh bien! mieux vaut peu que rien. Dans la trappe" (ligne 9), ce passage nous montre qu'il est sans cœur car il donne un certain espoir pour au final l'empiler dans la trappe avec tous les autres nobles, " Qu'as tu a pigner, Mère Ubu ?" (ligne 9-10) . Il est hait "horreur" (ligne 34), "infamie" (ligne 35),"Scandale" (ligne 36), "indignité" (ligne37), tous le monde est contre lui " TOUS.- Nous nous refusons à juger dans des conditions pareilles" (ligne 39) mais il s'en moque, c'est une être sans pitié "je suis ruiné. - Père Ubu: Pour cette mauvais parole, passe dans la trappe." (ligne 4). Il détient le pouvoir absolu, et décide de faire justice lui même. Il utilise la prédominance de sa parole sur celle des autres. Dans le texte 2, Caligula, nous pouvons dire que Caligula est un tyran, obsédé d'impossible, emprisonné d'horreur, un assassin " j'exterminerai les contradicteurs et les contradictions" (ligne 28-29), un provocateur menaçant "si il le faut je commencerais par toi" (ligne 28), lui aussi utilise les pressures financière " toutes les personnes de l'Empire qui disposent de quelque fortune - petite ou grande [...] doivent obligatoirement déshériter leurs enfants et tester sur l'heure en faveur de l'Etat" (ligne 2-5) cela signifie que l'argent reviendra a lui seul, il est cruel " D'ailleurs, ils sont aussi coupables les uns que les autres" (ligne 14-15), "nous ferons mourir ces personnages dans l'ordre d'une liste établie arbitrairement" (ligne 8-9), ne respecte rien " à l'occasion, nous pourrons modifier cet ordre, toujours arbitrairement. Et nous hériterons." (ligne 9-10), c'est une être versatile, imperturbable et exigeant " Les testaments seront signés dans la soirée par tous les habitants de Rome, dans un mois au plus tard par tous les provençaux" (ligne 19-20) et odieux "écoute moi bien, imbécile" (ligne 23). Lui aussi, tente d'exercer par le meurtre et la perversion de toutes les valeurs, un pouvoir absolu. Il s'appuie pour cela sur ce qu'il appelle la pédagogie, il justifie ces décisions au nom de la logique "moi, j'ai décidé d'être logique" (ligne 26-27).Tous les moyens sont utilisés pour rendre son propos indiscutable, les didascalies étant également là pour renforcer cet effet, on le voit car il est dit qu'il est "imperturbable" (ligne 12), ce qui nous laisse penser que Caligula est sûr de lui.

Parmi les trois rois de ces scènes, Alfred Jarry, Ubu roi met en scène une scène de farce tragique, il utilise l'arme du rire et joue avec toutes les traditions d'un théâtre comique depuis le théâtre de la foire et de la farce. Il utilise le comique de situation sur les Nobles, les Magistrats, les Greffiers et même la Mère Ubu, ce sont des personnages ne maîtrisant pas cette situation. Nous avons aussi un comique de caractère qui repose sur le caractère du Père Ubu, il est a la quête de l'impossible et veut toujours trouver une solution, "Je vais d'abord réformer la justice, après quoi nous procéderons aux finances. PLUSIEURS MAGISTRATS.- Nous nous opposons à tout changement. PERE UBU.- Merdre. D'abord les magistrats ne seront plus pays. MAGISTRAS.- Et de quoi vivrons nous , nous sommes pauvres. PERE UBU.- Vous aurez les amendes que vous prononcerez et les biens des condamnés à mort." (ligne 28-32). Nous voyons bien que quoi que les magistrats disent, Ubu roi ne changera pas d'avis. On a aussi un comique de qui est celui de la "trappe" puisque l’exécution de chaque noble et de chaque magistrat suit le même schéma minimaliste. Après une question sur l’identité et l’état de la fortune, Ubu fait tomber les candidats au décervelage dans les sous-sols, " dans la trappe ". Chaque noble est différent, mais le schéma reste le même, broyant impitoyablement les personnages, totalement réduits à l’état de choses. Les protestations des financiers, elles-mêmes répétitives auront

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