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Corpus sur le Personnage du Roman: Céline, Flaubert, Camus, Ndiaye

Dissertation : Corpus sur le Personnage du Roman: Céline, Flaubert, Camus, Ndiaye. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Juin 2013  •  1 237 Mots (5 Pages)  •  1 414 Vues

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Le corpus mis à notre étude nous propose quatre extraits appartenant aux oeuvres suivantes : "L'éducation sentimentale" de Flaubert, " voyage au bout de la nuit" de Ferdinand Céline ," l'étranger" d'Albert Camus et "trois femmes puissantes" de Ndiaye. Ces extaits d'oeuvres et d'auteurs différents mettent principalement en valeur leur personnage principal, à savoir respectivement : Frédéric, Bardamu, Mersault et Khady. En quoi le personnage du roman de Marie Ndiaye se distingue-t-il des personnages mise en scène dans les autres textes du corpus ?

Pour répondre à cette question, nous aborderons dans un premier temps les points communs des trois premiers textes de ce corpus pour ensuite les mettre en comparaison avec celui de Ndiaye, et faire ainsi ressortir leurs différences.

Comme il est possible de le constater, les personnages de "l'éducation sentimentale", de "voyage au bout de la nuit" et de "l'Étranger" ont tous comme point communs de "nier la réalité" et d'être insensible.

En effet, dans ces extraits, que ce soit Frédéric, Bardamu ou Mersault , chacun d'eux fait preuve d'une certaine simplicité, fadaise, puérilité face à la vie. On peut constater que chacun des ces personnages ne se rend pas totalement compte de ce qui les entourent, et, selon le contexte, de ce qui leur arrivent, comme peut en témoigner ce passage de" l'éducation sentimentale" : «Il chargeait son arme et tirait, tout en conversant avec Frédéric, aussi tranquille au milieu de l'émeute qu'un horticulteur au milieu de son jardin»(l.19) ou encore «Pris entre deux masses profondes, ne bougeait pas, fasciné d'ailleurs et s'amusant extrêmement»(l.25). A noté la phrase exclamative « tu vas te faire tuer» peut avant ce dernier argument. A souligné également pour cet extrait d'œuvre la phrase finale " il lui semblait assister à un spectacle", face au massacre décrit. Les deux autres textes font également preuve de ce détachement. Prenons appuis particulièrement sur le texte d'Albert Camus, qui met bien en valeur ce ressenti avec par exemple : " je n'ai repris un peu conscience du lieu et de moi-même"l.10. La description de l'enterrement en est aussi un bonne preuve ( " je n'avais pas pleuré une seule fois et j'étais partis aussitôt après l'enterrement sans me recueillir". On peut aussi admettre que cela n'est pas du a une quelconque simplicité mais plutôt au faits que ces trois personnages sont de sexe masculins, autrement dit on un certaine perception des choses différentes d'un être féminin.

Bardamu et Mersault manifeste une certaine insensibilité, comme le souligne cet extrait de L'Étranger avec " pour la première fois depuis bien des années, j'ai eu une envie stupide de pleurer". Cette hypothèse de l'insensibilité de Mersault est ici incontestable notamment grâce aux mots " pour la première fois depuis bien longtemps" et " stupide ", qui montrent bien que cet homme n'est pas habitué à éprouver de telles émotions et qu'en plus cela est pour lui, quelque chose de stupide.

Enfin, le texte de Céline, faisant part de l'épopée de Bardamu durant la Grande Guerre ( 1941-1918), permet de valider cette théorie. En effet, le personnage de Louis-Ferdinand Céline, n'éprouve aucune empathie pour ces camarades mort au combat. Au contraire il en vient même à éprouver de la satisfaction comme le souligne

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