Corpus sur la place occupée par les femmes dans la société

Ce corpus est composé de quatre textes portant sur la place de la femme et son rôle dans la société : tout d’abord deux textes datant du XVIIIe siècle : Cinq Mémoires sur l’Instruction publique de Condorcet et Emile, ou de l’éducation de Rousseau. Tous deux appartenaient au courant des philosophes des Lumières le premier était mathématicien et le second musicien et avaient des avis contradictoires sur le rôle des femmes. Ensuite, Les Misérables de Victor Hugo au XIXe siècle. C’est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine. Enfin, le dernier texte est Le Deuxième Sexe de Simonne De Beauvoir écrit peu après la fin de la Guerre. Elle est souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme, et a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970.

Il s’agira de montrer ici la place qu’occupent les femmes dans la société.

Nous distinguerons deux aperçus de la femme à travers les textes. Premièrement une vision positive dans les textes de Condorcet, Simonne de Beauvoir et Hugo et une vision négative dans l’intégralité des textes du corpus.

Tout d’abord, évoquons la vision négative dans les textes.

On constate d’abord un point de vue implicite avec V. Hugo. En effet, à travers Fantine il évoque une femme naïve et victime qui se fait avoir. On peut relever « Elle se sentait traquée et il se développait en elle quelque chose de la bête farouche» on observe une animalisation rabaissant Fantine à une bête. On peut aussi citer « Elle avait perdu la honte, elle perdit la liberté » qui est un parallélisme de construction nous montrant la dégradation de son état. Hugo nous donne une image de cette femme telle que quelqu’un de niais et sot également avec l’emploi du vocabulaire familier tel que « coquine » et la chute brutale « L’infortunée se fit fille publique » qui explicite que l’estime de Fantine diminue pour nous montrer une femme abandonnée dans une déchéance totale. A travers son roman et notamment ce passage, il montre une toute autre image d’une femme misé sable.

Dans les autres textes, les auteurs ont employé une argumentation explicite et défendent leur thèse directement. Condorcet et Simonne de Beauvoir argumentent sur les droits de la femme et évoquent leur statut actuel et réel. Dans Cinq Mémoires sur l’Instruction publique, l’auteur s’interroge « Quelle autorité pourrait avoir la tendresse maternelle, si l’ignorance dévouait les mères à devenir pour leurs enfants un objet ridicule ou de mépris ? » A travers cette question rhétorique, tous les préjugés de l ‘époque sont explicités laissant une image de la femme une nouvelle fois naïve et méprisée. Simonne de Beauvoir, pour faire parvenir sa thèse, énonce la vision d’une femme inférieure « Quand sera brisé l’infini servage de femme […] ? » cette question résume en effet l’était de la femme asservie pour l’homme. Enfin, Rousseau s’oppose à ces deux derniers car il a un point de vue différent et contrairement à Condorcet et Simonne de Beauvoir sa thèse ne défend pas les femmes mais appuie leur infériorité. En effet il fait référence au fait que leur place dans la société est induite «

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