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Corpus: la similitude des textes dans leur genre et le thème commun

Fiche de lecture : Corpus: la similitude des textes dans leur genre et le thème commun. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2015  •  Fiche de lecture  •  590 Mots (3 Pages)  •  770 Vues

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Corpus

Nous avons affaire ici à un corpus composé de trois textes. Tout d’abord, un extrait de la scène 4 de l'acte V de Ruy Blas écrit par Victor Hugo en 1838. Ensuite, la fin de la scène 14 de l'acte IV de Caligula écrit par Albert Camus, paru en 1944.Et enfin un extrait de Le roi se meurt d’Eugène Ionesco écrit en 1962. Ces trois textes comportent des points communs et des différences. Nous traiterons ces deux points dans cet ordre.

Pour commencer, ces textes ont pour principal point commun : le genre. En effet, ce sont tous des extraits de pièces de théâtre. On le remarque grâce aux didascalies qui structure l’œuvre et par celles qui désignent les personnages, par exemple : « Acte IV, scène 14 » ou « LE ROI ». Dans les trois textes, l’idée de la mort est très importante et nous apparaît comme une fatalité. Pour le texte A, Ruy Blas s’empoisonne et meurt dans les bras de la reine, « je meurs ». Pour le texte B, Caligula est assassiné ; « Le vieux patricien le frappe dans le dos » et pour le texte C, «le Roi va mourir». Le fait que chaque personnage qui meurt ou va mourir est le héros de sa pièce et lui donne son titre (Ruy Blas, Caligula et Le roi se meurt) amplifie cette idée de fatalité. Les textes A et B sont tout deux, le dénouement de leur pièce pour preuve la didascalie « RIDEAU ».

Pour finir, on peut dire que les textes B et C sont écrits en prose : « Rien dans ce monde, ni dans l’autre, qui soit à ma mesure. Je sais pourtant, et tu le sais aussi, qu’il suffirait que l’impossible soit » ou encore « Ne touchais pas au Roi. Je veux que tout le monde sache que je vais mourir ». Au contraire le texte A est écrit en alexandrins : « Ruy Blas, je vous pardonne ! Mais qu’avez-vous fait là ? Parle, je te l’ordonne ! ». De plus, il y a une différence de registre entre ces textes. Le texte C est de registre comique et absurde. On le voit grâce aux citations suivantes ; « un porc qu’on égorge » et «On me répond, on va peut-être me sauver ». Ionesco, écrivain du mouvement de l’absurde, à travers le Roi, ridiculise l’humain en montrant sa peur de mourir. Au contraire, les textes A et B appartiennent aux registres tragiques et pathétiques : « Je ne pouvais plus vivre. Adieu! » ou encore « Merci ! ». Ruy Blas est très courageux : « Je ne pouvais plus vivre. Adieu! », « J’ai la joie au cœur ». Caligula est moins catégorique, il tergiverse. En premier lieu, il considère la mort comme une défaite ; « Quel dégoût » mais l’accepte au dernier moment ; « Je suis encore vivant! ». Le Roi, n’accepte pas cette situation, «ce n’est pas possible» il espère être épargné, « on va peut-être me sauver ! ». Enfin, il n’y a qu’un seul autre personnage dans le texte A, c’est-à-dire la Reine qui essaie sans réussite de sauver Ruy Blas par opposition aux deux autres textes, où on remarque la présence d’une multitude de personnage (Hélicon, le vieux patricien, Chirea, le Médecin, Marguerite, Marie et Juliette).

En conclusion, ces trois textes se rapprochent par leur genre et par leur thème commun. Mais se différencient par leur registre et l’attitude des principaux protagonistes face à la mort.

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