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Corpus de textes

Commentaire de texte : Corpus de textes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Septembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 092 Mots (5 Pages)  •  696 Vues

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Devoir Maison – Corpus

        Le corpus qui nous est proposé comprend un extrait du livre Candide de Voltaire (chapitre VI), auteur du XVIII ème siècle, de la lettre XXIX des Lettres persanes de Montesquieu, ainsi qu’un extrait de l’opéra  Don Carlos, acte III  et de la mise de scène de F.Zeffirelli. Dans le chapitre VI de Candide : Voltaire raconte comment « on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre ». Dans les Lettres persanes, Montesquieu raconte comment les gens sont choisit, juger et purifier lors d’une inquisition. Et enfin, l’extrait de l’opéra Don Carlos qui nous présente un autodafé « spectaculaire ».

Tous ces documents se passent en Espagne ou au Portugal durant le XVIII ème siècle, ils présentent tous de différente façon  l’autodafé comme un spectacle. Nous allons donc relever et montrer les éléments qui mettent en avant le côté festif et grandiose de l’autodafé. Dans les trois documents le côté spectaculaire est défini par : la musique, les costumes, le défilé, le décor ainsi qu’un publique qui nous fait penser à une représentation.

        Tout d’abord, un autodafé se déroule autour de personne désigné pour un sacrifice, la plupart du temps les sacrifiés sont des pratiquants d’une autre religion ou des étrangers, arrêté pour une raison futile ou absurde, dans Candide : « deux Portugais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard », «  le docteur Pangloss et son disciple Candide, l’un pour avoir parlé, et l’autre pour avoir écouté » ont été arrêté. Une fois arrêté, ils sont gardés en prison pendant  huit jours, évoqués par Voltaire par une antiphrase : « dans des appartements d’une fraîcheur, dans lesquels on n’était jamais incommodé du soleil », c’est huit jours d’attentes sont une autre manière de confesser ses péchés, et c’est aussi  une longue attente qui augmente la cruauté de cette cérémonie. Dans les Lettres persanes, les chrétiens accusés de trahison peuvent échapper à la mort en portant un scapulaire (« qui a porté sur lui deux morceaux de drap attachés à deux rubans ») et après avoir fait un pèlerinage.

        Ensuite, « Huit jours après ils furent tous deux revêtus d’un san-benito » (Candide), les prisonniers sont ensuite revêtus d’un bel-habits, le public porte de beaux costumes (opéra Don Carlos), ils vont ensuite être amenés sur une place accompagné de chants (opéra Don Carlos). Dans la mise en scène de F.Zeffirelli, le peuple (public), les moines, le roi et la reine portent de très beaux et luxueux vêtements, la place est également décorée pour l’événement.

         Enfin, les victimes sont brûlés, pendus, ou bien exécutés après que les moines est récités  le « sermon très pathétique » (Candide).

          Pour conclure, on peut donc voir grâce à nos documents que l’autodafé est vu et pratiqué comme un spectacle grandiose,  parfois critiqué et montré de façon ironique mais au fond odieuse comme par Voltaire et Montesquieu,  parfois représenté comme quelque chose de somptueux comme dans l’opéra de Don Carlos.

       

  Le corpus qui nous est proposé comprend un extrait du livre «Candide » de Voltaire (chapitre VI),  de la lettre XXIX des  « Lettres persanes » de Montesquieu, ainsi qu’un extrait de l’opéra  Don Carlos, (acte III)  mise en scène par  F.Zeffirelli.

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