Corpus Waterloo

Question :

Quels effets les auteurs de ces trois documents cherchent-ils à produire en évoquant l'issue de la bataille de Waterloo ?

Analyse de la question :

Les deux textes et le tableau datent du 19ème siècle. Ils se complètent par leurs multiples points communs. En effet, ils décrivent tous les trois la bataille de Waterloo qui s'est déroulée le 18 juin 1815 en Belgique et qui a opposé l'armée Française à l'armée des Alliés composée des Anglais, des Allmemends et des Néerlandais. Ils font aussi tous les trois parties du registre épique. «Issue de la bataille de Waterloo». La question invite à mettre en évidence les effets produits en évoquant l'issue de la bataille de Waterloo.

Plan détaillé du développement :

Axe 1: Description spectaculaire et minutieuse de la bataille – multiplication des détails : accumulation ligne 22 à 27 (texte 1) – L.1 à 11 (texte 1) détails qui permettent de situer précisément le cadre spatial – Texte 2 : montre la foule des combattants, énumération L.1-15 + champ lexical du militaire

Axe 2 : Ces 3 documents célèbrent l'héroïsme des soldats de Napoléon en recourant au registre épique. – Utilisation d' hyperboles (textes 1 et 2) – Choix des couleurs du tableau ( coté réaliste)

Axe 3 : Ces trois œuvres suscitent la pitié à l'égard de la tragédie, des vaincus (registre pathétique) – Champ lexical de la défaite – Supériorité de l'armée Prussiènne, impuissance des troupes françaises face à elle – Destin des vaincus

Introduction :

Dans les extraits des textes Mémoires d'outre-tombe et Les Châtiments écrit par René De Chateaubriand en 1848 et Victor Hugo en 1853 et le tableau intitulé La bataille de Waterloo, peint par Clément Auguste Andrieux en 1852, les auteurs et le peintre nous expliquent la Bataille de Waterloo. Nous étudirons les différents effets que cherchent à produire les auteurs autour de cette bataille.

Développement :

Dans le texte 1 l'auteur nous fait une description spectaculaire et minutieuse de la bataille. En effet, il nous situe précisément le cadre spatial «les hauteurs qui dominent le château d'Hougoumont jusqu'aux fermes de la Haie-Saintes et de Papelotte» (L.2,3et 4) ; «le village de Mont-Saint-Jean» (L.4 et 5) et «la ferme de Haie-Sainte» (L5). Il y a aussi une multiplication des détails, en effet nous pouvons voir une accumulation «[…] debout appuyés sur leur mousquet, baïonnette brisée, canon sans charge» (L.25-27). Dans le texte 2, l'auteur nous montre la foule des combattants. Pour cela il va utilser l'énumération «Gouffre où les régiments, comme des pans des murs, tombaient, où se couchaient comme des épis mûrs» (L.10 à 13). Il va aussi utilser le champ lexical du militaire, en effet nous pouvons relever «camp» (L.1); «combat» (L.1); «batterie» (L.4); «carrés» (L4); «drapeax» (L.5); «régiments» (L.10); «tambours-majors» (L.14); «bataille» (L.19); «garde» (L.20); «mitraille» (L.29) et «garde impériale» (L.30).

Ces trois documents célèbrent l'héroisme des soldats de Napoléon en recourant au registre épique.

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