Corpus: Verlaine, Desnos, Eluard, Roy

Ce corpus est composé de 4 poèmes : le premier est de Paul VERLAINE « Mon rêve familier » écrit en 1866, le second est de robert DESNOS « J’ai tant rêvé de toi, à la mystérieuse » écrit en 1930, le troisième est de Paul ELUARD « La dame de carreau » écrit en 1926 et pour terminer le quatrième de Claude ROY « Tant » écrit en 1987.Ces 4 poèmes présentent quelques point commun, ainsi il conviendra de justifier le rapprochement de ces 4 poèmes dans ce corpus.

Tous d’abord, on observe que ces 4 poèmes évoquent l’amour ; dans le poème A « que j’aime » V2, « qui m’aime »v2, dans le poème B « l’amour » v11, dans le poème C « Cœur amoureux » v2, « aimant l’amour »v4 « notre amour »v19 et dans le poème D l’amour est évoquer implicitement « ensemble »v8 « regardé caressée merveillée » v1 « ma pensée sur elle s’est posée » v4 ce qui est assez compréhensible car l’amour est l’essence même de la poésie, on peut dire la poésie célèbre l’amour.

L’amour évoqué a un caractère plus ou moins singulier dans le poème A « étrange »v1 ; « inconnue »v2, « je l’ignore » v9, dans le poème B « peut-être » v6, « sans doute » v8, dans le poème C « étrangers l’un à l’autre » v13 « ignorions » v19 on a donc des éléments qui renvoi à une atmosphère de confusion ce qui confère une dimension assez étonnante car tous ces éléments sont le contraire des valeurs de l’amour.

Ensuite, cette amour a un seul et même destinateur qui est la femme, dans l’ensemble des poèmes on a l’image de la femme aimée, ils font un portrait mélioratif de celle-ci en mettant en avant sa beauté son caractère unique dans le poème A on a l’anaphore de « elle seule » v6, 7 et 8 « rafraichir » v8 métaphore avec la fraicheur quelque chose de frai qui renvoi a la beauté, dans le poème B l’anaphore de« j’ai tant rêvé de toi » v1 ,4,10,14 met en avant l’amour profond qui est ressenti , « la seule » v 12 souligne le caractère unique de la femme et lui donne plus de valeur,

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