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Corpus: Mercier, Sand, Beauvoir (de).

Commentaire de texte : Corpus: Mercier, Sand, Beauvoir (de).. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  594 Mots (3 Pages)  •  1 179 Vues

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Ce corpus se compose de trois textes. Le premier est un extrait du chapitre 845 du Tableau de Paris, écrit en 1781-1788  par l’écrivain Louis-Sébastien MERCIER. Le deuxième texte est un recueil épistolaire sous forme autobiographique de Georges SAND tiré de l’Histoire de ma vie paru en 1855. Enfin, le dernier texte est un extrait de la deuxième partie du Deuxième sexe écrit par Simone DE BEAUVOIR, en 1949. De ce fait, nous nous interrogerons sur la vision de la femme qui ressort de ces trois textes.

        Le registre commun à ces trois textes est pathétique puisqu’on a tout au long de chaque texte l’évocation de la souffrance d’enfants ainsi que de la violence qui engendre une confrontation des personnages face à la mort. Tout d’abord, nous remarquons la présence d’enfants grâce à son champ lexical « enfant feu follet » l2, « le gamin » l3, « cette petite grande âme » l12 qui sont tout d’eux tiré des Misérables. De plus, nous apercevons le même champ lexical de l’enfance grâce à « enfants » v3, « ces filles de huit ans » v3 dans l’extrait des Contemplations et, enfin dans le dernier texte avec « un enfant nu » v5, « menu corps » v11. De ce fait, ces enfants de « petite[s] grande[s] âme[s] » l11 chantent, dansent et jouent, comme Gavroche qui chante « je suis tombé par terre … » l7 à 10, de même, à la ligne 2, nous avons une métaphore où Gavroche est considéré comme un « enfant feu follet ». Par ailleurs, nous avons une anaphore dans les Contemplations puisqu’ ils « ne s’arrêtent [jamais] et jamais [ils] ne joue[nt]» v11, or en principe un enfant joue. En revanche dans « Melancolia », il y a un parallélisme et une anaphore entre les enfants heureux et malheureux. Par conséquent, on peut qualifier ces enfants d’innocents.

        Par ailleurs, ces enfants sont confrontés à la souffrance ainsi qu’à la mort comme nous le montre le champ lexical de la souffrance avec « bagne » v9, « enfer » v9, « ombrage » v19. Tout en relation, nous avons une anaphore avec « sombre » v7 et « ombre » v8. Egalement, nous avons une référence aux armes, ce qui signifie que ces enfants font la guerre grâce au champ lexical de l’armurerie « balle » l1, « tireur » l11, « fusil » v3. A la ligne 12, nous remarquons un oxymore « petite grande âme » qui insiste sur le fait que ce sont des  « petit[s] » enfants et qu’ils ont de « grand[es] âme[s] ». Dans les Contemplations, nous avons un euphémisme « Petits comme nous sommes » qui insiste sur l’idée désagréable que ce soit des enfants qui subissent la violence. Par conséquent, il ya le champ lexical de la violence que remarquons avec « main cruelle » v24, « fleurs de sang » v23, « monstre hideux » v8. La ponctuation des points de suspensions à la ligne 10, nous montre que Gavroche vit dans le silence. Enfin, il y a une mort symbolique de l’enfance « Melancolia » avec la forme négative « ne » et des antithèses entre l’ombre symbolisant la mort et la lumière symbolisant la vie.

        En résumé, ces textes mettent en scène des enfants qui sont confrontés à la souffrance voire à la mort ; soit c’est bel et bien un registre pathétique utilisé.

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