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Corpus : Madame Bovary, Suites Et réécritures (Buffard, Billot Et Doumeng): quelles caractéristiques similaires de ces personnages perçoit-on dans ces textes ?

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Par   •  2 Mai 2015  •  1 427 Mots (6 Pages)  •  922 Vues

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Madame Bovary est un roman de Flaubert rédigé en 1857. Compte tenu de sa popularité et de son envergure au fil des années, ce roman a été énormément étudié et certains auteurs ont même tenté d’en écrire la suite. Ainsi, les textes étudiés sont tous récents, et datent du XXIe siècle. Leurs auteurs ont repris l’ouvrage de Flaubert afin d’en écrire la suite. Dans La Fille d’Emma de Claude-Henri Buffard (2001), Monsieur Bovary d’Antoine Billot (2006) et Contre-enquête sur la mort d'Emma Bovary de Philippe Doumeng, des personnages se rejoignent de part leur caractéristiques. Mais quelles caractéristiques similaires de ces personnages perçoit-on dans ces textes ?

I- L’ascension sociale.

a) L’argent.

L’argent est d’une grande importance dans le monde du XIXe siècle comme dans le monde actuel, peut-être même plus encore. La volonté de gagner de l’argent est ainsi très forte à cette époque. On retrouve, dans le texte A, Berthe qui ne semble penser qu’à l’argent. En effet, ce texte se conclue sur le constat qu’Emma « eut soudain devant elle beaucoup de temps et suffisamment d’argent ». On aperçoit également, dans le texte C, que « Justin a quitté le bourg. Il s’est établi à Rouen comme garçon épicier. » mais aussi que « M. Lheureux n’a cessé d’empiler les écus ou plutôt ceux des autres. ». L’argent est donc omniprésent dans ces textes.

b) La volonté de changer de condition.

Chaque personnage, excepté peut être Charles, semble vouloir changer de conditions, gravir les échelons de la société. En effet, dans le deuxième texte, Emma semble déterminée à accéder à un rang social plus élevé. Charles, dans son journal, affirme qu’elle « s’entoure de grammaires et de dictionnaires », mais également que « jusqu’au matin, elle écrit des listes de mots, des conjugaisons et des règles d’usage. » ou encore qu’elle s’enivre de la « mythologie grecque » et du « progrès récents du chemin de fer » (sujets que l’on pourrait aborder lors d’une conversation entre personnes cultivés, ou entre nobles). Aussi, M. Lheureux voulait « concurrencer l’Hirondelle et ruiner ainsi, s’il était possible, le brave Hivert ». Par le verbe « concurrencer », on sent bien la volonté de cet homme de surpasser tout le monde. On retrouve une volonté, chez Homais, non pas de changer de condition, mais de montrer aux autres sa richesse. Ce dernier a choisi, pour les funérailles d’Emma, une sépulture de « chez le meilleur artiste funéraire de Rouen ».Ici, le superlatif « le meilleur » accentue cette idée. La volonté de changer de condition est présente dans la tête de beaucoup de personnes au XIXe siècle. Et ces trois textes est une illustration même de cette affirmation.

II- La condition de la femme.

a) L’impassibilité.

On retrouve dans ces trois textes des femmes impassibles devant des évènements, qu’ils soient choquants ou non. Le texte A nous montre que Berthe se fait guider dans une maison close, et tout au long de sa visite, elle est sans réaction et reste impassible. Lorsqu’elle apprend que le défunt, mort lors d’une relation sexuelle, est son mari, mis à part le fait qu’elle « fut convaincu que le monde l’abandonnait », sa réaction est de s’affaisser « sur le parquet, au milieu des plis, dans un soupir moelleux ». Le narrateur ne nous donne alors aucunes informations sur les émotions et les sentiments de Berthe, ainsi elle semble insensible aux évènements autour d’elle. Dans le texte B, Charles raconte qu’Emma est souvent en « mutisme figé que rien ne peut distraire, pas même les pleurs de la petite qu’une telle attitude lunatique ne cesse de troubler. ». Emma est elle aussi clairement impassible, même envers sa fille : elle en oublie même le comportement qu’une mère se doit d’adopter. Le texte C confirme l’impassibilité des femmes dans ces textes. Devant la sépulture d’Emma, Madame Homais semble totalement indifférente. Même s’il est précisé qu’elle « y jetait un regard furtif en allant faire ses courses », l’auteur s’empresse de terminé sa phrase en disant qu’elle « pressait le pas. ». Des femmes donc impassibles, dans les trois textes, quelques soit la scène à laquelle elles assistent.

b) L’obéissance.

Les femmes, dans ces textes, sont obéissantes. La plupart du

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