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Corpus - La Séduction

Mémoires Gratuits : Corpus - La Séduction. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2014  •  1 019 Mots (5 Pages)  •  5 164 Vues

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Ces quatre extraits de récit du XIXème siècle évoquent la pouvoir de séduction de la femme fatale. Carmen, la bohémienne de la nouvelle de Prosper Mérimée ; Nana, une chanteuse maladroite héroïne du récit d'Emile Zola ; La prostituée de La Vengeance des femmes de Barbey d'Aurévilly et la servante d'une auberge de la nouvelle Les Yeux d'eau de Rémy de Gourmont. Ces quatre femmes ont en commun une personnalité attirante et font tout pour le montrer grâce à leur profession ou leur popularité. Nous nous demanderons, quels sont les représentations de la séduction féminine ? Nous verrons d'abord la description de la femme fatale, que ce soit physique ou mental. Puis nous verrons les représentations de la séduction du point de vu de la femme et de l'homme.

Chacune de ces femmes représentées dans ces quatre textes sont soulignées par un charme corporelle et vestimentaire. Dans les trois premiers textes les femmes sont décrites par des hommes, et ceux ci insiste beaucoup sur les couleur, plus particulièrement la couleur rouge qui signifie la sensualité ; Carmen de Prosper Mérimée porte « un jupon rouge fort court qui laissait voir des bas de soie blanc », « et des souliers mignons de maroquin rouge », la prostituée dans La Vengeance des femmes une « robe de satin safran, au tons d'or », « châle turc à larges raies blanches, écarlate et or », Nana d'Emile Zola est vêtue en « Vénus », porte une simple « tunique blanche » et chaque auteur ajoute une petite touche de couleur sensuel comme «des rubans couleurs de feu » pour Carmen, « sa petite bouche rouge » pour Nana et « la plume rouge de son chapeau blanc » pour la prostituée. Nous pouvons aussi prendre en compte les parties du corps féminin dévoilé dans ces trois premier extraits ; Carmen « écartait sa mantille afin de montrer ses épaules », sa « bouche », « s'avançait en se balançant sur ces hanches », la prostituée « exagérément cambrée », « l'épaule » et pour Nana qui était « très grande, très forte », 'long cheveux blonds simplement dénoués sur les épaules », « sa petite bouche ». Ces atouts féminin sont, pour cette époque, les parties du corps de la femme les plus sensuelle, c'est pour cela que les femmes les cachaient car cela était un affront de les montrer ; Dans Carmen le narrateur y fait allusion « une femme en ce costume aurait obligé le monde à se signer ». On trouve aussi dans le quatrième texte, Les Yeux d'eau de Rémy de Gourmont un description physique ; les « yeux d'eau » de la servante mais cet extrait est différent des trois premiers car c'est la servant qui se décrit elle même. La femme est représenté comme un animal, Carmen est associée à « une pouliche du haras de Cordoue » mais elle est aussi comparé à un chat « elle, suivant l'usage des gemmes et des chats ». La prostituée de Barbey d'Aurévilly est associée à un cheval « ce luxe piaffant » mais aussi à des insectes, aux ailes des insectes « les ailes de certains insectes ». Nana avec « des cheveux roux mettaient comme une toison de bête » elle pourrait être comparée à une lionne dominatrice ou à un renard futé. Ces traits animal attire les hommes et les femmes fatales les mettent bien en avant pour les attraper dans leurs filets. Mais elles ne jouent pas qu'avec leur côté animal. Elles sont

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