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Corpus Giono

Commentaire de texte : Corpus Giono. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  507 Mots (3 Pages)  •  502 Vues

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Réponse à la question d'ensemble

     Depuis toujours les écrivains sont obliger d’évolué dans leur manière d’écrire afin de s'adapter avec leur temps et les mentalités changeantes.  Ainsi dans le corpus proposé, on retrouve quatre incipits de Giono (le premier de 1926 et le dernier de 1952) qui lui aussi a du s'adapter et évoluer. Seulement, en quoi ces textes sont révélateurs d'une certaine évolution dans la manière dont Giono aborde ces romans. Dans ce corpus on peut observer l’évolution dans l'écriture du Giono en plusieurs point. Tous d'abord dans son premier incipit « Colline » on peut remarquer qu'il est très poétique, il utilise beaucoup de figures de style comme des métaphores « la chaire de la terre », des personnifications « le surplus d'une fontaine chante en deux sources »  ou bien une allitération -S rappelant le bruit du vent contre les rochers et les arbres. De plus le seul thème est la nature, il y a une  absence complète de personnage ce qui explique un statut et un point de vue externe et une absence d'action, il y a uniquement de la description. En revanche dans son deuxième incipit « Un Roi sans divertissement » qu'il a écrit 19 ans plus tard on remarque l’évolution dans le fait que deux personnage « Frédéric » et « M.V » soit incorporé a l'histoire, la nature (toujours thème principal de l'histoire) est maintenant accompagné de la rapide évocation des personnages qui ne sont néanmoins pas développés. Le narrateur à maintenant un point de vue omniscient ce qui permet  de pouvoir scénariser la vie de Frédéric « Frédéric a la scierie sur la route d'Avers », « il y succède a son père » Cet incipit est moins poétique que le premier, néanmoins Giono utilise tout de même des figures de style comme une accumulation «une peau plus lisse, de couleur plus belle, une carrure plus exacte, des proportions plus juste, plus de noblesse, de grâce et d’éternelle jeunesse ». Ainsi dans son troisième incipit « Le Hussard » qu'il a écrit en 1951 on comprend l'intention de Giono de faire passer le personnage en tant que thème principal, en effet dans cet incipit on suis Angelo à travers son actions et ces pensés « l'aube surpris Angelo béat et muet mais réveillé », « Il bouchonna son cheval ». Le thème de la nature est encore présent mais en second plan tout comme l'aspect poétique du texte, les figures de style ne sont plus autant présentes que dans ses anciens incipits, on peut relever une métaphore « le soleil rouge, tout écrasé dans de longues herbes de nuages sombres ». Enfin dans son dernier incipit « Le moulin de Pologne » il choisit d'éliminer complètement le thème de la nature (et l’écriture poétique en conséquence) en se consacrant exclusivement sur le personnage « Mr. Joseph » là encore Giono choisis un narrateur omniscient ce qui lui permet de raconter au mieux la vie et les actions de Mr. Joseph.

     

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