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Connaissance De La Langue

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Par   •  2 Janvier 2015  •  588 Mots (3 Pages)  •  674 Vues

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Plusieurs textes littéraires présentent la découverte de nouveaux peuples. Jean de Léry dans son récit de voyage publié durant l'age d'or des pensées humanistes raconte sa première confrontation avec les Indiens du Brésil. Dans son conte philosophique L'Ingénu, Voltaire montre la rencontre entre le personnage principal qui est un indien huron et la famille bretonne des Kerkabons. Enfin, Rufin raconte également la rencontre entre des soldats français et des indiens dans son roman moderne Rouge Brésil. Les trois textes de ce groupement lient étroitement connaissance de la langue et connaissance de l’autre à travers plusieurs points de vue.

Ne pas connaître une langue peux devenir un frein à la connaissance de l’autre. Effectivement, dans leurs textes les trois auteurs mettent en relief les incompréhensions causées par la langue. Léry qualifie leur langage de « crieries» l5 et indique qu'en écoutant les indiens il « n’entendai[t] que le haut Allemand » l3. De plus, dans le roman de Rufin les français répètent plusieurs fois le terme « Mair » ce qui provoque « le rire chez les Indiens » l13. Cela montre que les « étrangers n’[ont] aucune intelligence de ce qu’ils [voulaient] leur dire» l13-14. L'auteur souligne l’incapacité de la parole à permettre la mise en place d'un dialogue. Ainsi ne pas savoir parler une langue crée des interprétations qui élèvent un mur entre deux groupes et alimente la méconnaissance de l’autre. D'une part Léry n’entend que des bruits incompréhensibles tandis que d'autre part les Indiens se moquent de ceux qui n’arrivent pas à se faire comprendre.

Cependant la connaissance de la langue permet aussi de réfléchir sur la langue et la découverte de l'autre. Dans le texte de Voltaire et celui de Lèry on peut noter que les personnages se servent de leur connaissance de la langue pour faciliter la compréhension. Voilà pourquoi Léry n'utilise pas son nom d'origine mais le modifie puisque le « truchement [l]'ayant averti » lui explique que « [s]on surnom Léry, signifie une huître en leur langage » l. 15 . Il accommode son nom et finis par leur dire « qu'il s’appelait Léry-oussou : c’est-à-dire une grosse huître »l. 16. Par ailleurs, la famille bretonne demande à L’ingénu de traduire différents termes qui « paru[rent] très jolis à tous les convives » l16. Léry transfome son nom français en un nom typiquement indien tandis que l’ingénu montre implicitement que les réalités que les mots portent en basse Bretagne également présentes en Huronie.

Malgré tout, la méconnaissance de la langue oblige à l'interlocuteur d'utiliser ses sens en particulier l'ouïe pour apprécier la beauté d'une langue et apprendre à connaître l'interlocuteur. Dans les textes de Léry et de Voltaire ont retrouve du discours direct qui permettent au lecteurs d'entendre la langue étrangère. Rufin lui nous la fait découvrir en la décrivant de manière détaillée des lignes 8 à 11 . Les trois textes ne font pas seulement allusion à la connaissance du sens des mots et à leur aspect matériel mais à la linguistique même qui montre la valeur sensible que porte les mots. Chez Rufin on trouve dans les ligne 8 à 12 des comparaisons et des métaphore « un relief tourmenté de consonnes » qui mettent

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